Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Le responsable du Mouvement des Jeunes Socialistes 82 perd son sang-froid
• Elections Etudiantes à Montauban
Jeudi 7 avril, se déroulaient les élections étudiantes de l’université Toulouse 1 Capitole afin d’élire les représentants étudiantes au Conseil d’administration de l’université, au Conseil de la Formation et de la Vie Universitaire ainsi qu’au Conseil de Recherche.
L'arrivée des militants de l’union Nationale Interuniversitaire (UNI) a manifestement dérangé l’union Nationale des Etudiants de France (UNEF) qui bénéficiait jusqu'à ce jour d'un monopole sur le campus. C'est sans doute ce qui a motivé l'agressivité de son représentant Paul Murat Craïs, au demeurant responsable des Jeunes Socialistes du Tarn-et-garonne. Les invectives, insultes et intimidations ont fusés de la part de la gauche étudiante qui n’a pas accepté la présence d’opposants sur le campus.
Après des propos intolérables tenus à l’encontre du Maire de Montauban « Facho de Barèges » et « Barèges c’est de la merde », Paul Murat Craïs s’en est pris à Pascal Ellul, qu’il a reconnu, car il est par ailleurs chef de cabinet du Maire de Montauban, sauf qu’il n’intervenait pas en tant que tel, mais à titre privé afin d’aider ses anciens camarades de L’UNI.
Suite à cette «bousculade», Paul Murat Craïs, le responsable L’UNEF et du Mouvement des Jeunes Socialistes 82 est allé déposer plainte.
Au regard de ces évènements, une plainte contre Paul Murat Craïs a également été déposée par Pascal Ellul pour des faits de violences.
Ces intimidations et violences ont également été commises sur le site universitaire de Toulouse. Un de leurs militants a agressé physiquement un membre de la « Corpo Droit Arsenal »
Mal leur en a pris, car les résultats de ces élections est marqué par une très forte progression de L’UNI passant de 5% des sièges il y a deux ans à 25% des sièges aujourd’hui.
Les thématiques de professionnalisation des études et de rapprochement avec le monde de l’entreprise a séduit les étudiants.
De son côté, L’UNEF se voit sanctionnée, perdant du terrain avec 25% des élus contre 30% précédemment.