Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Une année de vive voix
La découverte et la pratique de la lecture à haute voix occupe une place singulière et privilégiée parmi les multiples actions organisées par Confluences depuis 25 ans autour de la littérature. Lire à voix haute, c’est une autre façon de valoriser l’expression orale, d’aborder le livre et la littérature, d’accéder au sens des textes, de développer le sens de l’écoute, de donner le goût de lire et de découvrir le plaisir de partager une oeuvre. C’est donc tout naturellement que cette association a enrichi les propositions qu’elle fait tout au long de l’année aux établissements scolaires, en mettant en place un projet autour de la lecture à voix haute à destination des collégiens et lycéens. Depuis cinq ans maintenant, Confluences propose une action autour de la lecture à voix haute qui s’adresse aux collèges et lycées du département mais aussi de la région. «Une année de vive voix» accompagne ainsi les élèves dans une approche nouvelle du livre et de la littérature.
Une année de préparation
Tout au long de l’année scolaire, formation des professeurs, ateliers en classe, réalisation d’un reportage vidéo, ont été autant d’étapes conduisant chaque classe à lire à voix haute, sur scène, un texte de son choix. Ce travail a été complété par des ateliers animés par une comédienne professionnelle Nathalie Vidal et une rencontre inter-classes dirigée par Maurice Petit, comédien et directeur artistique de Confluences. Cette année, ont participé à ce projet les collèges Ingres de Montauban, François Mitterrand de Moissac, Théodore Despeyrous de Beaumont de Lomagne, Jean Lacaze de Grisolles et les lycées Le Garros d’auch, Joseph Saverne de L’isle Jourdain, Maréchal Lannes de Lectoure et Toulouse Lautrec de Toulouse.
Ce projet a trouvé son aboutissement lundi et mardi derniers, à l’espace des Augustins, où les jeunes collégiens et lycéens ont restitué leur travail devant un jury. Chaque classe a été notée collectivement, sur sa technique de lecture, la transmission du texte, la mise en espace, ou encore la cohérence du groupe. Mais comme l’a précisé Nicole Murcia-petit, présidente de Confluences, lors de son allocution, le sens de cette restitution n’est pas de mettre les classes en compétition mais d’essayer de leur travail.
Au cours de la soirée de clôture qui s’est déroulée en soirée en présence d’un nombreux public, le reportage vidéo réalisé tout au long de l’année par Camille Marceau a été projeté avant que chaque classe ne propose un court extrait de sa lecture. valoriser
Un projet motivant pour les élèves
Il est à noter que tous les élèves participants se sont montrés particulièrement motivés par cette initiative de Confluences et ont réalisé un travail de qualité qui a largement satisfait les enseignants.