Trois questions au Docteur Gilles Angibaud, neurologue

Quel est journée ?

Cette journée entre dans le cadre de la semaine mondiale de la sclérose en plaques à laquelle 78 pays participent. Il faut savoir qu’il y a environ 2,3 millions de personnes atteintes de cette maladie à travers le monde, dont 80000 en France où l’on dénombre 3000 nouveaux cas tous les ans. C’est donc quelque chose de très significatif et en tout cas une cause très importante de handicap pour des sujets jeunes.

Existe-t-il actuellement un traitement ?

A ce jour, aucun traitement ne permet de guérir cette maladie mais depuis une le but de cette vingtaine d’années, de plus en plus de médicaments sont apparus. Aujourd’hui, l’objectif est d’arriver à stabiliser la maladie afin qu’elle ne provoque plus de symptômes gênants, un objectif qui, il y a dix ans, apparaissait inabordable et qui est tout à fait accessible actuellement. Il faut savoir que l’on ne meurt pas de cette maladie : l’on est handicapé mais l’espérance de vie n’est quasiment pas modifiée.

Une plate-forme en faveur des aidants va être mise en place au niveau régional. Qu’en pensez-vous ?

C’est une bonne chose. Cela existe déjà pour d’autres maladies mais en ce qui concerne la sclérose en plaques l’on rencontre moins de problèmes chez les aidants que par exemple dans les cas d’alzheimer car avec les nouveaux traitements le handicap recule, ce qui fait que la charge physique ou morale est un peu moins importante. Mais ça peut parfois être quand même très difficile à vivre.

Le docteur Gilles Angibaud, neurologue