Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
François Bonhomme fait voter l’amendement «Baylet-dépêche»
Il voulait une loi pour la transparence dans la presse mais le sénateur tarn-et-garonnais a dû revoir ses ambitions à la baisse
François Bonhomme, sénateur Les Républicains et maire de Caussade, veut plus de transparence dans la presse. Ainsi, il vient de faire adopter par le sénat l’amendement n°25 rect. ter/article 11.
François Bonhomme, sénateur Les Républicains et maire de Caussade, veut plus de transparence dans la presse. Ainsi, il vient de faire adopter par le sénat un amendement (amt n°25 rect. ter/article 11) qui oblige désormais à faire figurer dans l’ours le fait que le propriétaire d’une entreprise éditrice, son dirigeant ou l’un de ses principaux actionnaires occupent des fonctions exécutives nationales, locales ou exerce un mandat parlementaire.
Un amendement qui touche directement le ministre Jean-michel Baylet et l’ensemble de ses journaux au premier rang duquel on compte la Dépêche du Midi, Midi-libre, Centre-presse, la Nouvelle République, le Petit Bleu ou l’indépendant. Il en sera de même pour des hebdos comme le Villefranchois à Villefranche-derouergue, le Républicain à Marmande, la Gazette du Comminges à Saint-gaudens, la Gazette de Montpellier…
Cependant François Bonhomme a dû retirer un amendement qu’il s’apprêtait à faire voter. Celui-ci visait à empêcher les membres du gouvernement, les députés ou sénateurs, les députés européens ainsi que les membres de l’exécutif d’une collectivité territoriale à détenir moins de 10 % du capital d’une entreprise de presse.
Cela faisait bien longtemps qu’un sénateur de Tarn-etgaronne n’avait fait voter un amendement porté par luiseul.
Sur proposition de M. Assouline (PS), le sénat a également renforcé la transparence sur l’actionnariat des entreprises de presse écrite ou en ligne. Ainsi les actionnaires détenant plus de 5 % du capital devront figurer dans l’ours de la publication.
Néanmoins le sénat a rejeté un amendement socialistes, communistes et écologistes qui visait à retirer toute ou partie des aides à la presse en cas de manquement aux obligations de transparences dans l’actionnariat des entreprises de presse écrite ou en ligne.