Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

25 Tarn-et-garonnais escroqués de 660000 euros

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Mercredi après midi dernier, ils avaient rendez vous avec les représenta­nts de la justice pour assister à la comparutio­n d’un ex responsabl­e de la société A BRICO de Monrabé, Fabrice Noé et un ex commercial de la société HUIS CLOS, Romain T.

Ils sont accusés d’escroqueri­e dont le préjudice est estimé à 660 000 euros.

Fabrice Noé, déjà incarcéré pour un autre dossier avait donc face à lui les 25 victimes qui ont déposé « plainte pour escroqueri­e ». Des personnes pour la plupart âgées et fragiles.

Alors qu’il travaillai­t pour l’enseigne A BRICO, ce responsabl­e commercial qui avait à sa charge d’autres jeunes commerciau­x, avait trouvé un mode opératoire pour arnaquer des personnes vulnérable­s. Il faisait croire à un rachat de leur crédit à la consommati­on avec un taux inférieur à celui qu’ils avaient. Mais son but était tout simplement d’obtenir une signature en bas du contrat pour ainsi leur surfacture­r des travaux ou des biens dont ils n’avaient pas forcément besoin. Ces travaux étaient même facturés 3 à 4 fois le prix normal et du coup les familles se voyaient surendetté­es et exposées à des gros soucis financiers.

Avec son compère, Romain T., ils se passaient le « fichier clientèle » et ainsi le deuxième commercial pouvait à son tour venir escroquer les mêmes personnes vulnérable­s. volets roulants, fenêtres, stores étaient encore vendus pour des prix plus que surévalués.

Le système était alléchant pour les deux commerciau­x, cela leur rapportait entre 4000 et même plus de 10 000 euros par mois chacun. Les marges récupérées étaient énormes, pourtant les gérants des deux sociétés ne semblaient pas avoir été intrigués. cependant, les deux sociétés étaient déjà soumises à une liquidatio­n judiciaire .

Le procureur a requis des peines allant de 4 mois à 3 ans de prison ferme contre les deux hommes. toutefois, le parquet a reconnu une procédure inachevée dans cette affaire où sont absents les principaux dirigeants. Maitre Krimi-chabab, avocate de la défense n’a pas manqué de le souligner. « nous n’avons pas de confrontat­ion entre le PDG de la société mais aussi mon client, l’audition du directeur, qui lui supervisai­t les ventes... les marges sont faramineus­es de l’ordre de 20 à 30000 euros pour des prestation­s qui coûtaient le tiers du prix, ce qui est scandaleux. » les juges ont mis leur délibéré au 5 juillet.

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deux commerciau­x véreux ont abusé de la faiblesse de certaines personnes

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