Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
AU FIL DES DOSSIERS
Une étroite collaboration avec les services vétérinaires
L’ALMA 82 a, comme les années précédentes, travaillé en étroite collaboration avec les services vétérinaires, notamment sur la gestion et l’application des nouvelles missions qui lui ont été déléguées. Les représentants des éleveurs et des vétérinaires ont notamment débattu et fixé les tarifs de la prophylaxie 2015-2016 lors de la réunion de la commission bipartite. Ces rencontres se sont tenues de manière responsable, en tenant compte de la situation économique des élevages. Une aide conséquente du Conseil départemental
En 2015, le Conseil départemental, dont le président Christian Astruc a suivi la fin des travaux de cette assemblée générale, a renouvelé son appui financier à L’ALMA 82 en accordant une aide globale de 121 955 euros. Des missions en hausse mais le financement ne suit pas
L’ALMA 82 assure un certain nombre de missions déléguées par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations. Ces délégations ne cessent d’augmenter sans toutefois assurer le transfert d’un financement à la hauteur des charges générées. Equarrissage Une longue discussion s’est engagée sur ce thème et principalement sur les délais d’enlèvement, des délais qui sont loin de donner satisfaction, notamment la veille des week-ends. D’autre part, cette année, la filière ruminant doit faire face à une augmentation des coûts d’équarrissage. Il faut savoir que depuis 2008, aucun crédit public n’est alloué par l’etat pour l’enlèvement des cadavres d’animaux. L’équarrissage est désormais financé par une taxe à l’abattage et par une participation des éleveurs eux-mêmes sous forme de Cotisation Volontaire Obligatoire, laquelle s’est élevée à 79674 € pour le département en 2015. Cette cotisation s’ajoutant à d’autres, les éleveurs risquent de ne pas s’acquitter de celle-ci et de procéder à l’enfouissement sauvage des cadavres avec les conséquences que l’on imagine sur le milieu naturel. Dans ce contexte, L’ALMA sollicite le soutien financier des communautés de communes, mais aussi des communes, pour une prise en charge à hauteur de 33%.