Sécurité : plus de cambriolages et moins de violences

Un tour d’horizon sur l’année écoulée…

Après une année de fonction, le préfet de Tarn-et-garonne, Pierre Besnard, ne dérogeait pas à la règle, en invitant la presse, mercredi matin, pour s’exprimer sur l’année écoulée. En sachant qu’à partir du 24 mars et jusqu’au 18 juin, les préfets rentrerons dans une période de réserve, en lien avec la période électorale. Concernant le fonctionnement des préfectures, certains changements sont à prévoir.

Les guichets vont avoir tendance à disparaître et ce sont des pôles régionaux avec un service informatique qui prendront le relais. Egalement, une refonte au niveau de la sécurité et la création d’un service de sécurité renforcé, notamment sur les contrôles. La montée des cambriolages dans le département a été évoquée. En réaction, le renforcement des moyens se concrétisent à Montauban avec la Bac le jour, plus de patrouilles la nuit sur le secteur de Castelsarrasin et une coopération étroite avec les services des départements limitrophes. Côté bonne nouvelles, une légère baisse des violences faites aux personnes et intra-familiales grâce à des dispositifs spécifiques.

Pour la prévention et lutte contre la radicalisation, on note sept perquisitions administratives, une d’ordre judiciaire, une assignation à résidence en 2016, une autre le 4 janvier 2017 et une mesure d’opposition à la sortie du territoire. La prévention et la lutte contre la radicalisation a été renforcée.

La sécurité routière présente un bilan encourageant, avec des indicateurs en baisse dans notre département. En revanche, les infractions sont en hausse significative avec le nombre de 140 690, hors stationnement.

Aucun cas de grippe aviaire n’est à déplorer par le fait que le transport des volatiles n’est pas très important en Tarn-et-garonne. Quatre communes ont été placées en zone réglementée dans une démarche préventive.

L’agriculture souffre subissant une baisse du cours du lait et de la viande bovine. Le marché local est en repli avec une production qui continue de croître. A cet effet, l’etat mobilise des dispositifs permettant de soulager les trésoreries des exploitations d’élevage.

Face à la redéfinition du zonage pour les agriculteurs et imposé par l’europe, des critères de maintien de L’ICHN ont été proposées. Les représentants de la profession seront reçus par le cabinet du ministre courant février.

Dans le Tarn-et-garonne, le nombre de demandeurs d’emplois, catégorie A, s’établit à 15 385. Ce nombre est en baisse de 3,2% sur trois mois, représentant 510 personnes. Il diminue de 0,3% mensuellement et 3,4% sur un an.

Le bilan de l’année écoulée.