Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Un bel anniversai­re au restaurant “le Vic de Lomagne”

- JL

Chantal Soubie sa fille, avait réuni toute la famille, pour honorer sa mère. Madame Mallois ancienne buraliste lavitoise, avec son mari, décédé en 1990. Leur dévouement pendant leur activité, avait conquis la confiance de tous ses clients.

Avant toute chose, je me dois par amitié et affection, d’avoir une pensée particuliè­re pour Claude Soubie, le mari de Chantal, trop tôt disparu suite à un accident. Sa forte et bouillante personnali­té au service des autres, ne s’oublie pas. Il était jovial, impulsif mais respectueu­x et serviable dans toutes ses activités. D’abord pompier, ensuite ambulancie­r, service taxi, transport en commun. Je suis sûr que tout ce qui l’ont connu pense à lui, et ne l’oublieront pas.

Sa vie me dira sa fille en parlant de sa mère, n’a pas été un fleuve tranquille. Elle est née le 1°janvier 1927 au Havre , ainsi que son frère jumeau. Avant et pendant la guerre elle était vendeuse en bijouterie. Toute son adolescenc­e a été marquée par le conflit, où une grande partie de la ville a été détruite.

Puis elle a connu mon père au cours de danse, il était pâtissier, ils se sont mariés en 1948. Je suis arrivée en 1949 et mon frère Jean -Pierre en 1950. Puis ils ont ouvert une pâtisserie dans une petite ville à côté du Havre.

Sa vie a pris un autre virage , lorsque mon père là abandonné la laissant seule avec nous deux, et la pâtisserie sur les bras. Elle s’ est battue et a retrouvé du travail, c’est là qu’elle rencontre notre papa de coeur celui que vous avez tous connu M. Malois.

Encore une fois, elle a dû se battre, car ayant été gravement blessé en Indochine, il tombe rapidement malade, il a donc fallu une solution et il ne pouvait plus rester au Havre car trop pollué. Nous sommes donc descendus dans le Sud-ouest en cherchant une gérance de bureau de tabac.

Et voilà comment nous sommes arrivés à Lavit, d’abord à l’ancienne poste, puis ils ont ouvert leur bureau de tabac chez Paul Glaudou, et ensuite sur le boulevard Jean Sabathé. Son mari est mort en 1990.

Le temps a passé, et comme tous les mortels, elle a retrouvé une certaine sérénité et tranquilli­té. Cet anniversai­re d’aujourd’hui, a été pour elle un vrai bonheur, un merveilleu­x moment, qui restera gravé à jamais dans son coeur. Tous les invités ont crié pour elle, joyeux anniversai­re, bonne santé.

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Une très sympathiqu­e famille.
 ??  ?? Attention Muriel s’amuse.
Attention Muriel s’amuse.

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