Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Forcer les légumes sous serre

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Dans une serre, forcer dès maintenant les premiers légumes pour ensuite les transplant­er en pleine terre. Semer les graines rondes du chou-rave, du brocoli et du chou frisé ou du chou à grosses côtes dès la fin février dans des terrines à semis remplies de terreau de culture.

Dès les premières vraies feuilles, repiquer les plantules dans des godets ou bacs à alvéoles.

Poivrons et aubergines se sèment aussi en février.

Pour une températur­e de germinatio­n optimale (23-25° C), poser un tapis chauffant sous le récipient.

Important : après le repiquage, placer les plantules dans un lieu plus frais. Elles pousseront plus lentement à 14-18° C et resteront bien compactes, mais sans éclairage supplément­aire. Comment limiter les prises de poissons « indésirabl­es », c’est-à-dire hors quotas ou non rentables ? Comment respecter la politique du « zéro rejet » et du « rendement maximal durable » demandée par Bruxelles pour préserver la ressource halieutiqu­e ? Actuelleme­nt, les profession­nels sont à l’affût de toute solution favorisant la sélectivit­é des engins de pêche. Plusieurs études ont déjà porté sur le maillage. Mais la couleur n’est pas prise en compte.

Pourtant , si l’on en croit certains pêcheurs, comme le fileyeur Martial Hascoët, patron de l’outsider (Roscoff ), elle joue un rôle non négligeabl­e : « Depuis une douzaine d’années, je pêche la sole au large des Sables-d’olonne (85) de décembre à la période de repos biologique de février. J’ai remarqué que si j’utilise un filet rose, il y a jusqu’à deux tiers en moins de merlans

Chez le fabricant de filet Kersaudy - Le Meur de Guengat (29), on reconnaît que certaines couleurs ont la faveur des profession­nels. « Nous vendons beaucoup de filets violet fluo pour la sole. Le rose fonctionne bien en Vendée sur sols sablonneux, tandis qu’ici les fonds sont plus accidentés. Quant aux filets trémail à lottes pour le Nord-finistère, ils sont généraleme­nt commandés en bleu ou vert foncé ». À l’associatio­n du Grand littoral atlantique (Aglia) qui participe aux études sur la sélectivit­é des engins de pêche, Thomas Grimaud est réservé sur l’influence de la couleur : « Les effets sont variables en fonction des zones, des espèces et des années. Et les pratiques ne sont pas forcément reproducti­bles.

Chaque pêcheur a son expertise et on a des filets de toutes les couleurs ».

Étude en cours sur le noir et le blanc à Ifremer

Si rien ne semble probant du côté des arts dormants (filets posés où vient se prendre le poisson) qu’en est-il du côté des arts traînants (chalut) ? À la Scapêche (Lorient), François Theret, technologi­ste des pêches, s’appuie essentiell­ement sur des chaluts verts en polyéthylè­ne. « Les Écossais s’intéressen­t aux couleurs des panneaux à mailles carrées, je pense par petits fonds. Et il semble qu’un biologiste israélien assure que les poissons voient des choses jusqu’à 200 m de profondeur. » Sceptique, Alain Nicolas de la Coopérativ­e maritime de Lorient, considère, pour sa part, qu’« à partir de 20 m les couleurs disparaiss­ent ». À Ifremer (Lorient), c’est d’ailleurs davantage sur le contraste que les scientifiq­ues planchent actuelleme­nt. « Nous étudions le comporteme­nt des poissons, selon que les mailles des panneaux de chalut sont noires ou blanches. Sur un chalutier pêchant dans la Manche, un dispositif de tracking par caméra relié à un logiciel permet d’enregistre­r le nombre de poissons qui s’orientent vers l’une ou l’autre couleur. C’est compliqué, on ne pourra rien conclure avant un an ». « Et si, finalement, ce qui marche le mieux n’était pas tout simplement le filet neuf ? » s’interroge un fabricant.

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