Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Du simple job au temps partiel, 1 étudiant sur 5 a un boulot
Près de 23% des étudiants exercent une activité rémunérée parallèlement à leurs études, une statistique qui couvre une réalité bien plus large que le seul «job étudiant, même en Tarn-et-garonne. En moyenne, dans notre pays, sur la période 2013 à 2015, 2,4 millions de jeunes âgés de 18 à 29 ans suivaient des études dans l’enseignement supérieur, dont 23% étaient actifs au sens où l’entend le bureau international du travail. C’est-à-dire qu’ils avaient travaillé au moins une heure la semaine précédant l’interrogation.
Selon le service des statistiques du ministère...
...39% des étudiants actifs travaillent dans le cadre d’un contrat d’apprentissage ou d’un stage, 37% en CDD ou en contrat d’intérim, 11% avec le statut de «salariés étudiants» (internes en médecine, postes d’attachés temporaires d’enseignement et de recherche pour les doctorants...), et le reste sous d’autres contrats (CDI...). Parmi les étudiants actifs, sur une semaine travaillée, 80% d’entre eux occupent leur poste 3 jours ou plus, pour une durée de travail hebdomadaire d’en moyenne 28 heures 45.
Pour plus d’un étudiant qui travaille sur deux...
..., l’activité qu’il exerce a un lien avec ses études. C’est surtout le cas pour ceux qui sont en apprentissage ou en stage, ou les salariés étudiants, pour qui les périodes de travail font partie intégrante de la formation. Les étudiants qui travaillent régulièrement mais dont l’activité n’a pas de lien avec leurs études sont 61% à exercer à temps partiel, mais pour une charge horaire qui reste lourde: en moyenne 23 heures par semaine pour 73% d’entre eux. Ils sont le plus souvent caissiers, vendeurs, serveurs, surveillants, ou professeurs de cours particuliers.
A l’inverse, les activités exercées occasionnellement...
le sont plus souvent à temps complet. Les «jobs d’été» représentent 5% des activités exercées par les étudiants actifs. En dehors de la période estivale, les activités occasionnelles sont souvent occupées à temps partiel et les filles sont plus représentées,
notamment en raison du babysitting «qui reste une occupation très féminine». En conclusion, l’organisme note «les effets différenciés» que peuvent avoir les expériences de travail sur le parcours de l’étudiant. Les activités «les plus déconnectées des études, exercées de façon régulière ou intense, peuvent avoir des répercussions non négligeables sur les conditions d’études et sur leur réussite».