Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Manifestation Le code du travail revendiqué Place du Coq
“Le SNES-FSU s’associent à l’indignation des salariés du secteur privé en lutte le 12 septembre pour obtenir un Code du travail protecteur et des créations d’emplois de qualité.”, expliquaient les syndicalistes dernièrement. Le SNES et la FSU avaient donc posé un préavis de grève spécifique pour couvrir toutes les actions de soutien décidées localement.
Mardi 12 septembre. Avant que le cortège ne s’élance de la place du Coq pour investir les rues de la cité, la fédération syndicale unitaire, la CGT et Solidaires s’exprimaient à l’heure du déjeuner sur les marches du tribunal devant un parterre important de manifestants. Sur les droits sociaux, les salaires et les services publics la FSU reprenait les grandes lignes de ce qu’elle a pu exprimer jusqu’à présent : “... On partage les inquiétudes et préoccupations des salariés qui condamnent les remises en cause de leurs droits sociaux que la réforme du Code du travail génère sous couvert de flexibilité et d’adaptabilité du marché du travail. Elle s’associe à l’indignation des salariés du secteur privé en lutte le 12 septembre pour obtenir un Code du travail protecteur et des créations d’emplois de qualité.”
Pour les syndicalistes, il s’agit...
... d’un enjeu de société majeur “...particulièrement contre la précarité généralisée qu’induisent les facilités plus grandes de licencier, contre la mise en concurrence des salariés entre eux, contre la diminution de leurs droits en matière de santé et de sécurité au travail, et contre la mise en cause des droits syndicaux.” En tant que première fédération syndicale de l’education, la FSU se dit “... être particulièrement attentive et s’inquiète de l’avenir qui se dessine pour la jeunesse. Les annonces et décisions prises par le gouvernement durant l’été sont guidées par l’austérité mettant ainsi à mal les solidarités, s’attaquant brutalement aux droits sociaux avec de nouvelle réduction des dépenses publiques, suppressions de contrats aidés, baisse des APL...” Egalement des piques sur le gouvernement ... ...qui selon elle : “... poursuit une politique libérale lourde de conséquences pour les salariés et les retraités en s’attaquant notre modèle social. Pour les fonctionnaires et les retraités, le coup de rabot et la stigmatisation comme seule politique ?! Pour les agents de la Fonction publique, la période est particulièrement brutale : gel du point d’indice alors que l’inflation repart, prévision de 120 000 suppressions d’emplois, rétablissement de la journée de carence, augmentation de la CSG sans garantie d’amélioration du pouvoir d’achat et menace d’une possible remise en cause du calendrier des mesures PPCR, baisse des dotations aux collectivités locales...”