Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Brigitte Barèges votera « l’exclusion »
Brigitte Barèges, membre du Bureau politique national « Les Républicains », votera pour l’exclusion et s’en explique.
Communiqué de Brigitte Barèges membre du Bureau politique national «Les Républicains» :
Je serai au Bureau Politique ce mardi et comme je l’ai déjà écrit «Je ne tremblerai pas pour voter l’exclusion ».
A ceux qui reprochent que cette sanction intervienne plusieurs mois après, je rappellerai que la volonté du Bureau Politique et de son président Bernard ACCOYER, a été de respecter la règle du contradictoire en convoquant tout d’abord les intéressés, qui n’ont pas déféré à cette invitation, et en confiant ensuite à Jean LEONETTI et Patrick OLLIER, le soin de les entendre.
C’est au regard du rapport de ces derniers que le bureau politique doit aujourd’hui sereinement se prononcer
Contrairement à ce que j’ai pu lire à cet égard, il ne s’agit donc pas d’un «procès stalinien ».
A ceux qui opposent cette décision de sanction à la volonté affichée de rassemblement, je répondrai qu’on ne peut rassembler contre leur gré des personnes qui :
- Ont contribué à notre défaite
- Ont fait le choix délibéré de trahir leur camp, de faire perdre leurs amis et de servir notre adversaire
- Ont voté la confiance au Gouvernement
Il s’agit tout simplement aujourd’hui de prendre acte de leur départ puisqu’ils n’ont pas démissionné, et de ne pas tomber dans le piège de l’imputabilité alors qu’ils sont à l’initiative…
A ceux qui soutiennent aussi que « l’exclusion est la facilité », je répondrai qu’une décision de sanction quelle qu’elle soit, est toujours difficile à prendre surtout à l’intérieur d’une même famille.
Je crois au contraire que la facilité, c’est le laxisme par la non prise de décision dans le dessein sans doute d’éventuels nouveaux renoncements.
Aujourd’hui, les « Ateliers de la refondation » et les questionnaires envoyés à nos militants ont répondu de façon très claire : - Exigence de clarification - Exigence de sanction
A l’heure où tout le monde parle de moralisation de la vie politique, il m’apparait qu’il s’agit là d’un premier exercice qui se doit d’être exemplaire pour redonner à la Droite sa crédibilité.
Pour ma part, j’ai conduit comme chacun des responsables politiques, dans mon département, et accompagné avec beaucoup d’intérêt et de respect, les « Ateliers de la refondation » et la parole de nos militants.
Aujourd’hui, je me sens donc mandatée pour voter sans état d’âme, les sanctions proposées par le Bureau Politique.
Au journal qui a titré « La Droite d’occitanie a la gueule de bois », je voudrais juste répondre que Toulouse ne représente pas toute la Droite d’occitanie, la Haute-garonne n’étant qu’un des huit départements de l’ancien Midi-pyrénées et des treize départements de la Région Occitanie.
Je pense sincèrement que beaucoup d’élus du Languedoc-roussillon, du Tarn, du Lot, de l’ariège, des Hautespyrénées, de l’aveyron et du Gers, pensent comme moi.
Pour autant, je respecte tous ceux qui, sur ce même sujet, se sont exprimés avec leurs doutes et des positions moins tranchées.
J’espère néanmoins qu’ils seront minoritaires car il y va de l’avenir de notre mouvement. Présidente des Républicains 82 Membre du bureau politique national LR