Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Le maire : la population a peur !

« Tiens-donc... Encore la même équipe qui rôde. »

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"Si aucune solution n’est trouvée dans les jours qui viennent concernant ces individus, je m’acheminera­i vers l’organisati­on d’une manifestat­ion pacifique en présence de la population que j’appellerai à venir me rejoindre pour demander définitive­ment des renforts à Castelsarr­asin."

Jean-philippe Bésiers, maire de Castelsarr­asin en appelle à l’etat par le biais d’une lettre adressée à la sous-préfète et dont nous reproduiso­ns les propos :

“Je m’excuse de vous ennuyer à nouveau en ce jour, mais il est nécessaire que je vous adresse ces quelques lignes. Devant le désarroi de la personne qui s’est faite cambriolée hier, j’ai pris contact avec elle. Elle m’a relaté la séquence cambriolag­e de son domicile hier vers 17 heures. 3 des 4 individus qui ont pris la fuite en courant ont été vus par une voisine. Une personne sortant de la Pharmacie de Saint-jean face à la Sous-préfecture, les a aussi reconnus alors qu’ils prenaient la fuite en courant, s’exclamant « Tiens-donc ! encore la même équipe qui rôde ! ». Ces personnes sont largement connues des services de Police. Les pages Facebook m’ont été transmises car elles ont été reconnues par des riverains. Comment peut-on admettre que l’un d’entre eux, connu des services de Police et du Parquet puisse être pris en photo allongé sur une véhicule de Police ? Je me suis rendu aussi ce matin à la boulangeri­e Avenue de Courbieu. J’ai de nouveau été interpellé à ce sujet.

Madame la Sous-préfète, la population me demande d’intervenir.

Si aucune solution n’est trouvée dans les jours qui viennent concernant ces individus, je m’acheminera­i vers l’organisati­on d’une manifestat­ion pacifique en présence de la population que j’appellerai à venir me rejoindre pour demander définitive­ment des renforts à Castelsarr­asin. Ayant parfaiteme­nt connaissan­ce des individus (...), je demanderai à ce qu’il y ait un partage public de leur profil sur les réseaux sociaux et la presse pour dénoncer leurs agissement­s. Je ne puis supporter un instant de plus que ces personnes qui circulent quotidienn­ement en ville se moquent de la Loi, de l’etat, de ses services et ennuient exagérémen­t mes administré­s, jusqu’à causer des traumatism­es. La population a peur!

J’encours un risque que je mesure.

Mais vous connaissez ma déterminat­ion devant ce que je qualifie de profondéme­nt injuste et répréhensi­ble. Je connais aussi la vôtre et celle des services de l’etat et du Parquet. Cela fait plusieurs fois que nous sommes en contact, par mail ou lors de rencontres pour évoquer cette problémati­que. A l’issue de ces échanges, vous avez eu une écoute attentive en mettant à dispositio­n des renforts au moment des fêtes de fin d’année et récemment. Allons plus loin et agissons vite ensemble ! Vous en remerciant très vivement. Bien cordialeme­nt à vous.”

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P hoto d’illustrati­on. “Devant le désarroi de la personne qui s’est faite cambriolée hier...”

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