Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Où fait-il bon faire trempette en Tarn-et-garonne ?
A l’approche d’une saison estivale propice aux plaisirs de la baignade, l’agence Régionale de Santé vient de faire le point sur la qualité des eaux dans le Tarn-et-garonne.
Disons tout de suite que celles et ceux qui souhaiteraient faire trempette dans les zones de baignade en milieu naturel n’ont pas d’inquiétudes à avoir : l’ensemble des sites référencés dispose d’une eau de bonne qualité. C’est ce qui ressort de l’analyse de la situation effectuée jeudi dernier par le délégué départemental de L’ARS David Billetorte, accompagné de Dominique Montagnac ingénieur d’études et de Christelle Albugues technicien sanitaire
A ce jour, le département compte sept baignades déclarées, dont deux sont situées en eaux vives (rivières) et cinq en eaux captives (lacs, retenues). Si Montaigu-de-quercy, Molières, Bressols, Monclaren-quercy et Laguépie ont obtenu le label « excellent », Lamothe-capdeville (plage d’ardus) doit se contenter d’un « suffisant », ce qui n’empêche d’ailleurs nullement d’y pratiquer la baignade en toute sécurité sanitaire. Quant au plan d’eau de Parisot, fermé depuis 2005 mais que la commune souhaite rouvrir, il devra attendre encore un peu avant d’être classé en raison d’un manque de recul puisque le classement de la qualité de l’eau prend en compte les résultats d’analyses des quatre dernières années.
Un contrôle sanitaire strict
Dans certains cas, la baignade peut néanmoins présenter des risques pour la santé liés à la qualité bactériologique de l’eau et notamment à la présence de germes pouvant être à l’origine de différentes pathologies. C’est pour cela que chaque année, les agences régionales de santé s’assurent de la qualité des eaux de baignade en mettant en place des contrôles sanitaires du 1er juillet au 31 août, le premier une dizaine de jours avant l’ouverture et ensuite toutes les deux semaines. Ces contrôles reposent sur des prélèvements à des fins d’analyses réalisées par un laboratoire agréé par le ministère de la santé. Les résultats sont transmis au responsable de la baignade afin qu’ils soient affichés sur le site.
Cependant, la baignade se pratiquant en milieu naturel, sans possibilité de traitement, une surveillance quotidienne de la qualité de l’eau par l’exploitant s’impose, de façon à interdire rapidement toute activité en cas de problème.
Enfin, et même s’il est parfois tentant en cas de grosse chaleur de «piquer une tête» dans le premier cours d’eau venu, L’ARS vous recommande de ne jamais vous baigner dans une zone sans surveillance et dont on ne connaît pas la qualité de l’eau !