Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
L’EXTENTION DE LA COLÈRE
SEPTFONDS. Protestations contre l'extension de la porcherie...
Le Conseil municipal et la préfecture ont donné leur accord à cet extension, alors que le maire Jacques Tabarly s'était exprimé dans la presse en rappelant :"...tout devait être fait dans le respect de chacun".
Julien Rouchon a lancé une pétition en début d’année destinée à la préfecture et qui recueille à ce jour 2484 signatures. Nous en reproduisons la teneur : “À Septfonds, dans le Tarn-et-garonne, une porcherie géante pourrait accueillir 6.500 animaux...
... Ce type d’élevage tourne le dos à une production respectueuse de qualité traditionnelle, de l’environnement, des animaux. L’existence de ces “usines à viande” où l’animal vivant n’est plus qu’une matière première n’est pas acceptable : en raison de la pollution des eaux qu’elle entraîne par les rejets de lisier dans l’environnement. L’épandage intensif des lisiers de porcherie est inacceptable en région calcaire. En effet, cet épandage s’effectue le plus souvent sur des terrains agricoles peu profonds - leur capacité à retenir et à fixer des polluants est donc très limitée ; une véritable passoire qui rend extrêmement vulnérables les eaux souterraines et ce qu’elles alimentent. Nous voulons garder nos eaux de nappes intactes nous voulons préserver notre environnement sain ! Le projet d’agrandissement de la porcherie est incompatible avec ces objectifs ! Que penser de l’état sanitaire de notre village traversé par des engins agricoles dont le lisier fuit ? Qui paiera pour l’entretien de nos routes défoncées par le passage des engins agricoles, des camions ? Combien d’habitants de Septfonds devront subir les nuisances liées aux odeurs aux bruits liés à ce type d’exploitation rendant leur habitation invendable ? De plus cet élevage intensif est situé à l’entrée d’un ancien camp de concentration, celui du camp de Judes. Comment ne pas voir un certain parallèle historique malsain, et imaginons l’étonnement des visiteurs, les descendants d’internés, de déportés, ou les écoliers, en visitant ce lieu de mémoire.”