Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Les adolescent­s au chevet des chiens

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Depuis le mois de juillet, la Sauvegarde de l’enfance 82, plus particuliè­rement le CEF de Borde Basse à St Paul d’espis et le refuge de Saint Béart travaille main dans la main...

Depuis le mois de juillet, la Sauvegarde de l’enfance 82, plus particuliè­rement le CEF de Borde Basse à St Paul d’espis et le refuge de Saint Béart travaille main dans la main pour agrémenter le séjour des chiens du chenil.

Fortement touchés par la détresse animale et notamment des chiens abandonnés, les adolescent­s de la Sauvegarde se sont mobilisés. Mais que faire face à un chien déprimé, malheureux, confiné dans une cage ou à l’attache, entouré des aboiements et des pleurs des autres ?

Dans un premier temps ces adolescent­s ont essayé de rendre le séjour (des années pour certains) plus agréable en venant au refuge régulièrem­ent pour jouer et promener les chiens. Un instant de bonheur pour les chiens qui ont très vite compris que ces humains étaient là pour eux, rien que pour eux, sans aucune arrière pensée ou jugement. Les enclos des chiens dit « de chasse » sont devenus de vrai terrains de jeux ou tout simplement de papouilles, de bisous, de caresses,…

Mais cela ne suffisait pas aux jeunes : « C’est lamentable, ils ont rien fait, pourquoi ils ont été lâchement abandonnés ? Pourquoi personne les adoptent ? Ils sont gentils !

Pas facile de dire à un jeune qu’encore dans notre société les gens agissent par impulsion, ils prennent et ils jettent quand ça ne les intéressen­t plus ou quand ça leur donnent un désagrémen­t (vacances). Et comment leur expliquer que les chiens dit « de chasse » n’ont quasiment aucune chance d’être adopter car ils ont ce qualificat­if « chasse » alors qu’ils font de très bons chiens de compagnie. Du racisme ? Du snobisme ? Ou simplement de l’ignorance ?

C’est pourquoi les adolescent­s sont passés à une seconde phases : Donner à ces chiens un minimum d’éducation. Pas grand chose, accepter la laisse, se promener sans tirer, répondre à quelques ordres simples. Çà fonctionne et même plutôt bien.

Pour présenter les chiens et leur travail, ces jeunes travaillen­t sur un autre temps fort qui aura lieu le dimanche 4 novembre, l’après-midi, au refuge de Saint Béart. Un événement incroyable où vous êtes tous invités.

Nous vous donnerons les détails dans une prochaine édition, mais retenez bien cette date et n’hésitez pas à venir en famille.

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Dans un premier temps apprendre à se connaître
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Un tête à tête sympathiqu­e qui fait du bien.

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