Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
VFM : Monique reçoit M.mourat, fils de Poilu malausain
La famille de M.mourat, qui est né en 1943, est originaire de Boudou, mais ça fait longtemps qu’il est malausain.
Dans la famille il y a 2 livres qui ont été fait, avec au total 1600 photos, il a vu quelques unes de ces photos à la télévision en 2014 lors d’un documentaire sur la guerre de 14/18.
Il a lui même écrit un livre : “Sur les traces de mon père, 100 ans après.”
Mais c’est sa cousine, de Bordeaux, qui a d’abord eu une idée, Elle a sorti un livre sur les 7 poilus de la famille, sauf 1 qui n’est jamais revenu.
IL nous parla un peu de son père : “il lui manquait 5 médailles, il fallait les demander, il ne l’a jamais fait.” Son père ne lui parlait jamais de cette guerre, et M.mourat n’a jamais pu avoir un écrit de sa part. Son père lui disait simplement : “Cette guerre c’était une boucherie, dans les tranchées, les jours de pluies on était dans de la boue avec les rats, l’été avec les mouches et les asticots qui se nourrissaient des corps qui se décomposaient, c’était affreux”.
Il était parti comme simple soldat, puis il est parti au champs de bataille d’angers, la bataille de Verdun, Les demoiselles puis dans la marne où il a participé à la 2ème bataille à cet endroit, car il y en a bien eu 2 dans la marne. Il est également partie en Syrie. En 1940 il a été démobilisé car quand les allemands ont atteint le sud de la France tout le monde a été démobilisé pour éviter d’autres prisonniers. Mais pour la guerre de 14/18, il y avait 114 poilus malausains partis au combat dont 1 femme infirmière. Tous ces poilus déplacé déplacés un peu partout, Verdun, Sômes, Les Demoiselles “Il ne se déplaçaient pas en camion, ils ne se déplaçaient qu’à pied, 100 km à pied ne leur faisaient pas peur !” il précisa : “Il ne restequ’ une dizaine d’enfants de poilus malausains comme moi;”
Le père de M.mourat est décédé en 1967, M.mourat n’a pratiquement pas connu son père.
Il nous parla également de l’exposition des samedi 10 novembre et dimanche 11 novembre qui aura lieu à Malause, où il exposera des photos : 80% de poilus et 20% de civivils. Ces gens sont nés à Malause et sont revenus après la guerre.
On appelait ces soldats des poilus :”Peut-être à cause de la moustache, qui était à a mode à l’époque” tente de nous expliquer M.mourat.
Tout ceci a fait remonter des souvenirs à Monique : “Je pense à mon grand-père car il a été gazé au gaz moutarde, qu’on appelait, à l’époque.”
Elle remercia M.mourat d’être venu partager sur l’antenne de VFM, toutes ses émotions.