Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Il pend son chien et écope d’une amende de 1500 €
C’est en juillet dernier à Lamagistère que tout se passe. L’ex-compagne de Mr G. rentre au domicile conjugal et constate qu’un de leurs deux chiens, Rex, n’est pas là. L’animal étant à l’origine de nombreux problèmes avec le voisinage et connaissant la volonté de son compagnon de s’en débarrasser, elle avertit alors les gendarmes de cette disparition “suspecte”. Mr G. est donc interrogé pour connaître le fin mot de l’histoire. Lors de sa déposition, Mr G. reconnaît avoir pendu son chien, un berger allemand âgé de 9 ans, et avoue l’avoir enterré dans son jardin. Il explique qu’il souhaitait faire euthanasier son chien par son vétérinaire mais comme ce dernier n’avait pas donné de nouvelles, il avait choisi alors la pendaison pour s’en débarrasser.
Un acte abominable et cruel
A la barre, Mr G. précise qu’il ne voyait pas d’autres moyens pour solutionner le problème : “mon chien était incontrôlable, il était agressif avec les autres animaux et j’avais déjà eu des remarques de mon voisin suite à des aboiements incessants”. “Oui, le tribunal ne nie pas le fait que votre chien avait un comportement problématique mais il y avait d’autres solutions que la pendaison. Vous pouviez trouver un autre vétérinaire pour procéder à l’euthanasie ou déposer votre chien à la SPA” explique Mme le juge. Ce à quoi répond le prévenu : “je regrette d’avoir fait ça mais il était trop agressif”.
Au moment de prendre la parole, Mr le procureur s’étonne et s’insurge : “la désinvolture de Mr G. me stupéfait. Pendre un animal est un acte abominable et d’une cruauté absolue. Je pensais me retrouver face à un homme repentant mais il n’en est rien. Ce chien était maltraité, recevait des coups de pied et était attaché en permanence”.
Avec un casier judiciaire vierge, le prévenu sera bien évidemment jugé coupable et condamné à payer une amende de 1500 €. Il lui sera également interdit de façon définitive de détenir un animal.