Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Conférence de presse de L’UDI 82 « L’europe est utile, bénéfique »
A l’initiative de son Président M. Jean-lou Levi, L’UDI 82 avait convoqué la presse pour une conférence, en présence de M. Daniel Leca, secrétaire général de L’UDI.
Daniel Leca précise : «L’UDI se réorganise, se restructure, se relance, c’est 60 parlementaires au niveau national, 700 conseillers départementaux et conseillers régionaux, 3 000 élus locaux, c’est aujourd’hui la troisième force territoriale. Dans l’ensemble des fédérations, on encourage nos élus à organiser des colloques avec des thématiques. Aujourd’hui nous avons un sujet qui est d’actualité, l’attaque de la laïcité, mais nous avons une deuxième actualité forte qui est l’élection européenne puisque L’UDI se prépare, et le congrès qui va se tenir le 15 décembre à Issy les Moulineaux, devrait décider de la mise en place d’une liste indépendante, dont le chef de file pourrait être Jean-christophe Lagarde.
De son côté M. Jean-lou Levi précise : « Nous avons organisé ce cycle de conférences, ou de colloques, pour relancer L’UDI 82 qui était en sommeil et que nous avons réveillée en mai 2018. On peut penser que ce colloque sur la laïcité est à contre courant avec l’actualité des gilets jaunes et de ce qui se passe en France, et pourtant c’est un sujet dont il faut parler, car c’est un pilier de notre république et notre république est aujourd’hui attaquée. C’est un sujet important, pour nous UDI, qui sommes profondément européens et républicains. »
M. Leca insiste : « L’UDI a aujourd’hui une liberté, une indépendance, aussi bien des Républicains, comme de la République en Marche, qui nous permet de préparer les élections européennes en toute indépendance, mais également, en parallèle, de préparer les élections municipales qui font partie des enjeux importants sur lesquels nous nous positionnons. »
Beaucoup d’institutions sont déconnectées de la vie de nos concitoyens.
Ne pouvant éluder les questions sur l’actualité brulante, M. Leca reconnait : «C’est une remise en question profonde de nos institutions, qui est le fruit d’un héritage, qui pour une certaine part leur donne raison, nous n’avons pas su, les partis politiques, les syndicats et toutes les organisations structurées renouveler à la fois les hommes et les femmes qui les incarnent et les discours qui sont portés. Nous devons avoir conscience que beaucoup d’institutions sont déconnectées de la vie des français.»
Il poursuit : «Un message que nous souhaitons passer, c’est que nous sommes les premiers européens, nous considérons que l’europe est utile, qu’elle est bénéfique, le slogan sur lequel nous nous positionnons est : une France forte dans une Europe fédérée. Mais nous pouvons également assumer un discours critique sur un certain nombre de choses sur l’europe et avoir un discours de vérité. »
« Nous voyons bien que l’europe prônée par le Président de la République est une Europe néolibérale, une Europe de marchés sur laquelle nous avons un certain nombre de points de vigilance. La question des travailleurs détachés n’est pas réglée aujourd’hui, la question de la gestion des migrations n’est pas réglée au niveau Européen, nous voulons avancer sur un certain nombre de sujets qui n’avancent pas et surtout proposer une alternative politique aux français. Nous ne voulons pas laisser penser aux français que cette élection sera un référendum pour ou contre Emmanuel Macron, c’est une élection qui va concerner en premier lieu la place de la France en Europe et l’avenir de l’europe. »
Concernant L’UDI82, M. Jean Lou Levi confirme : «Il nous faut d’abord travailler, c’est ce qu’attendent nos concitoyens, qu’on leur propose des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent.»
A la question des municipales, il tient à préciser que rien n’a été décidé et qu’il faudra tenir compte des élections Européennes, qui devraient déboucher, d’après lui, sur une nouvelle recomposition de la vie politique. « Nous sommes clairement indépendants, il n’y a plus d’exclusive dans les discussions avec le LR, la discussion est ouverte, la seule limite que l’on se pose, c’est qu’il est hors de question de discuter avec les extrêmes ou de conclure des accords électoraux avec des extrêmes.»