Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Bien-être animal : un plan d’action ambitieux
Agriculture
Il a ainsi confirmé la nécessité d’accompagner les éleveurs et plus généralement le monde agricole vers une transition agroécologique plus que jamais indispensable pour réconcilier les territoires urbains et ruraux. Le gouvernement explique : “à l’occasion de sa rencontre ce jour avec les représentants du monde associatif de la protection animale le ministre a tenu à rappeler que les éleveurs français sont bien les premiers acteurs du bienêtre car ils aiment leurs animaux, et la compétitivité économique de leurs exploitations, et donc de leurs filières agroalimentaires en dépendent. Le Ministre a indiqué qu’il était convaincu que cette attente des citoyens et consommateurs, les éleveurs français l’avaient désormais parfaitement intégrée et qu’à ce titre, de nombreux travaux de recherche et d’innovation étaient d’ores et déjà engagés par les filières pour faire encore évoluer certaines pratiques d’élevage. Ces évolutions de pratiques constituent d’ailleurs l’un des axes forts du plan d’action prioritaire en faveur du bien-être animal établi pour la période 2016-2020. Le ministre a souligné que ce plan porté par le gouvernement comptait également un volet essentiel sur la prévention de la maltraitance animale en abattoir.” Dans ce contexte, le ministre a regretté l’agri bashing systématique et contre-productif dont font actuellement l’objet nos producteurs français et indiqué au contraire sa volonté de travailler à rapprocher le monde rural et les territoires urbains. Les ONG présentes partagent ce constat et cet avis. En conclusion, il soulignait une nouvelle fois l’importance des dispositions pénales relatives à la protection animale introduites par la LOI EGALIM et réaffirmé sans ambiguïté l’engagement du gouvernement à avancer sur ce dossier.