Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
PRÊT À FAIRE FACE
L’hôpital de Montauban vient de passer en plan blanc niveau 2 pour faire face à l’épidémies avec notamment la déprogrammation des interventions chirurgicales non urgentes.
Aujourd’hui, on est toujours sur des nombres limités de patients hospitalisés et les capacités d’accueil sont loin d’être débordées. A Montauban, les cinq lits ouverts pour accueillir les malades sont toujours inoccupés, pour autant ce nombre devrait monter à 25 alors que l’hôpital vient de passer en plan blanc niveau 2. C’està-dire que l’hôpital de Montauban se réorganise pour faire face à l’épidémies avec notamment la déprogrammation des activités non urgentes: consultations, interventions chirurgicales,…
Il y a en France 150 hôpitaux publics mis en alerte sur le coronavirus près à recevoir les patients : 5 000 lits sont disponibles et 4 500 peuvent être mobilisés en cas de besoin. Seule une centaine de personnes sont actuellement en réanimation.
Depuis un mois, les hôpitaux ont très vite réagi et se sont mis progressivement en alerte. A Montauban (et bientôt sur l’hôpital de Moissac) un patient amené par le Samu avec des signes de contamination n’est pas mélangé au flux quotidien des patients, la vie normale de l’hôpital continue.
Pour faire les tests, il faut revenir d’une zone géographique ou d’une région française ou avoir été en contact avec une personne déjà infectée et présenter des symptômes respiratoires, tousser, avoir de la fièvre ou une sensation de fièvre. Les proches d’une personne positive sont aussi testés.
Cette procédure a été mise tout spécialement en place à Montauban, il y a 15 jours. Un accès simple, à l’écart des allers et venues des autres patients. On y vient en ambulance ou avec sa propre voiture. L’examen commence par un interrogatoire puis la personne entre dans une pièce un brin austère.
Un infirmier équipé d’une combinaison, d’un masque, de lunettes et de gants, mettra juste quelques secondes pour prélever dans une des narines, à l’aide d’un écouvillon (une sorte de cotontige), la sécrétion muqueuse. Qu’elle glisse ensuite dans un tube. Les échantillons à analyser son ensuite envoyés à Toulouse.
Là-bas, les biologistes vont commencer par inactiver la substance. Ensuite, ils vont extraire le génome pour rechercher deux gènes qui prouvent la présence du Sras Cov-2. Le processus complet prend quatre à cinq heures.
Généralement le test revient négatif mais en cas de positif, si l’état de la personne n’exige pas une hospitalisation dans le service dédié aux maladies infectieuses ou en réanimation, le 15 dirige les patients vers le parcours ambulatoire.
On disait l’hôpital au bord du burn-out… les problèmes des hôpitaux sont anciens et réels mais ces sujets passent aujourd’hui au second plan.