Celui que l’on suit c’est celui qui parle le plus fort !

La politique, c’est faire des choix et le choix économique consiste à gérer la rareté.

Prenez les masques, le produit rare du moment: aucun choix n’a contenté le citoyen, on a crié, réclamé et on a suivi celui qui parlait le plus fort en critiquant ses adversaires politiques.

A un moment donné, il faut choisir de diviser la rareté pour contenter le plus possible.

Et là, l’individualisme grégaire nous amène à des incohérences. Ceux qui parlent le plus d’intérêt général vont privilégier les intérêts de leurs partisans politiques ou les intérêts qui encouragent leur démagogie culturelle.

Nous vivons une situation inattendue et inédite et se révèle alors toute la nature humaine dans tous ses mauvais états et toutes ses meilleures qualités.

On ne respecte pas celui qui agit, on applaudit celui qui critique !

Si chacun à son niveau pouvait se prendre en charge, cela solutionnerait bien des problèmes. Le français a pris l’habitude de se faire entretenir par l’état, sans prendre la part qui le concerne personnellement.

Restons sur l’exemple du masque, jamais le français ne dit, je vais le faire il pense, l’état, les collectivités, les entreprises doivent s’en occuper.

Et pour ne pas jeter les masques par terre faudra t-il aussi des fonds de l’état ?

Alors oublions et n’écoutons pas ceux qui critiquent pour se faire bien voir et admirons tous ceux qui ont donné leur vie leur temps et leur travail aux services des autres en toute simplicité et générosité.

Les actions d’éclat ne sont pas toujours les grands discours mais plutôt le travail quotidien et sans répit. Comme devant Sodome et Gomorrhe , on peut se poser la question : Y-a-t-il un seul juste dans ce monde politique ?