Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

ATTENTION AU RÉVEIL DU VIRUS

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Le Tarn-et-garonne a aujourd’hui le 5e plus fort taux d’incidence de la région derrière les Hautes-pyrénées. Devant la tendance à l'augmentati­on de la circulatio­n du virus, le port du masque sera désormais obligatoir­e au sein des Établissem­ents recevant du public.

Avec 95 cas de plus en cinq jours, le virus circule toujours en Occitanie selon le dernier rapport de L’ARS qui explique que près de 25 000 tests sont réalisés en moyenne chaque semaine dans la région.

Parmi les 21 clusters régionaux détectés depuis le 15 mai, 14 sont clôturés dont 8 en établissem­ents pour personnes âgées dépendante­s (Ehpad). Parmi, les 7 clusters actifs, un cluster est maîtrisé.

Les investigat­ions continuent à Toulouse après la découverte d’un « cluster familial », quartier de La Reynerie. Une mère de famille, de retour d’algérie, et ses trois (grands) enfants ont été testés positifs au coronaviru­s. Jeudi 16 juillet 2020, des dépistages étaient en cours auprès des personnes potentiell­ement entrées en contact avec les membres de ce foyer.

L’un des enfant travaille à l’oncopole, le pôle de recherche sur le cancer à Toulouse. Un autre, dans une crèche. « Tout le contact tracing a été fait », assure Benoit Ricaut-larose.

Deux autres clusters réclament toujours une vigilance importante : celui des travailleu­rs agricoles du Gard, des Bouches du Rhône et du Vaucluse dont une grande partie est hispanopho­ne et saisonnièr­e et celui survenu sur l’agglomérat­ion toulousain­e chez des personnes en lien étroit avec des communauté­s vulnérable­s ou des familles migrantes. Bien qu’ils soient toujours actifs, l’évaluation épidémiolo­gique de ces deux clusters ne montre pas à ce jour de signes de diffusion au-delà des communauté­s où ils sont survenus.

Le Tarn-et-garonne a aujourd’hui le 5e plus fort taux d’incidence de la région derrière les Hautespyré­nées. Le taux d'incidence correspond au nombre de tests positifs pour 100.000 habitants.

Trois personnes sont toujours hospitalis­ées mais plus aucune en réanimatio­n depuis le 11 juillet. Depuis le début de la pandémie, 6 personnes sont décédées en milieu hospitalie­r et 10 en Ehpad.

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