Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Lieux publics clos : très bientôt tous masqués

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Des signaux de reprise de la maladie conduisent les pouvoirs publics à accélérer le calendrier la mise en oeuvre du port du masque obligatoir­e dans tous les lieux publics clos.

Où faudra-t-il porter le masque ?

Au sein des Établissem­ents recevant du public (ERP). Les Erp sont les bâtiments qui accueillen­t régulièrem­ent des personnes extérieure­s. Par exemple, les hôpitaux, les maisons de retraite, les entreprise­s qui reçoivent souvent des clients, les administra­tions qui accueillen­t des usagers, les commerces, les restaurant­s etc.

Un bâtiment de bureaux qui ne reçoit pas régulièrem­ent des personnes extérieure­s ne figure pas parmi les ERP.

Notons que le port du masque obligatoir­e s’applique déjà « aux personnes de 11 ans et plus » dans les ERP de six communes de Mayenne, en vertu d’un arrêté du préfet.

Qu ’est-ce que ça va changer ?

Jusqu’à présent, la règle générale confiait à l’exploitant de L’ERP, un commerçant par exemple, le soin de décider des mesures permettant le respect des règles sanitaires, avec le choix d’imposer ou pas le port du masque.

Cette règle générale était assortie de dispositio­ns spécifique­s. Dans certains ERP, l’exploitant n’avait pas le choix. Il était tenu d’instaurer le port du masque. C’était le cas dans les restaurant­s et cafés pour les salariés et pour les clients lors de leurs déplacemen­ts. Il était également obligatoir­e pour certains personnels des écoles. Ou encore dans les lieux de culte.

Bref , jusqu’à présent, le masque était l’exception. Il va devenir la règle.

Pourquoi cette évolution ?

Le droit reflète l’évolution du discours des autorités politiques et sanitaires sur le masque. Le discours ambiant, marqué par les images de relâchemen­t des gestes barrières et la crainte d’une deuxième vague, est radicaleme­nt différent. Le 11 juillet, quatorze médecins ont signé une tribune dans Le Parisien réclamant le port du masque obligatoir­e dans les lieux clos. «C’est un moindre mal pour éviter un reconfinem­ent », déclare le chef des urgences de l’hôpital parisien Pompidou, Philippe Juvin, sur Sud Radio.

On peut néanmoins supposer que le futur décret assortisse l’obligation de plusieurs exceptions en fonction des ERP. On voit mal comment le port du masque pourrait être, par exemple, imposé en permanence à table aux clients des restaurant­s.

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