Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Les projets ne manquent pas pour ce cadre-comptable
« Au cours de ces dix dernières années, cent cinquante maisons environ ont été bâties sur la commune ». Un bilan éloquent pour Jean-michel Prayssac qui, à cinquante-sept ans, entame son quatrième mandat de maire : Puycornet, c’est la commune qui monte, et pas seulement à cause des côtes de quatrième catégorie qui y donnent accès, dures aux cyclistes qui s’y aventurent. Autour de la mairie, dans les hameaux de Saint-romain et surtout Rouzet, les permis de construire se multiplient, pour une population dont le chiffre a grimpé à 750 habitants…
Puycornéen de souche du côté paternel, Jean-michel Prayssac, célibataire, a été réélu au mois de mars dernier avec 75% des voix dans le duel qui l’opposait à la liste adverse. Lors de son premier mandat à la tête de ses administrés, en 2001, il était le deuxième plus jeune maire du département.
Les projets ne manquent pas pour ce cadre-comptable et son équipe, en dépit de la baisse des impôts décrétée: remplacement du chauffage au fuel des bâtiments publics par une énergie non fossile, réaménagement de places, entretien de la voirie, installation d’une borne de recharge pour véhicules électriques, mise en place d’une signalétique étendue notamment aux producteurs locaux : « à la faveur du confinement, constate Jeanmichel Prayssac, de nombreux administrés ont découvert qu’ils avaient tous les produits de la terre à disposition dans un rayon de quelques kilomètres. Espérons qu’ils sauront s’en souvenir… »
Une fois l’an (cette année excepté pour cause de pandémie), lors des superbes fêtes du 15 août, plus de 2000 personnes (de quoi rendre jaloux quelques villages voisins) se pressent autour de la superbe croix aux douze «pommettes» végétalisées qui rappelle l’attachement de « Peg-cornet
» à ses lointaines mais profondes racines occitanes.
A l’échelon Communauté des communes du pays Lafrançaisain, Jean-michel Prayssac occupe, l’on s’en serait douté, le poste de vice-président en charge des finances. « Les débuts de la cohabitation plaine/coteaux a été difficile, confie-t-il, mais l’équilibre et une certaine harmonie entre ces deux composantes a été trouvée».
Le mot de la fin ? « Je remercie encore une fois ceux qui nous ont renouvelé leur confiance ; nous continuerons d’oeuvrer au mieux pour l’ensemble de nos concitoyens, en privilégiant toujours l’intérêt de la commune ».