Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne

Psychiatre en arrêt maladie : l’ordonnance falsifiée

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Demna, addicte à la cocaïne, reconnaiss­ait en indiquant « avoir besoin de ses médicament­s », alors qu’il ne pouvait plus joindre le médecin. “Je souhaite m’excuser. J’ai modifié trois ou quatre fois… Je ne me souviens plus.”, en répondant avec l’aide d’une interprète aux questions de la présidente. « J’étais en addiction, mais plus maintenant. » La magistrate insiste : « Falsifier pour en faire commerce ? » ; « Non, en aucun cas je ne voulais les vendre. » ; « Le docteur parle de médicament­s dangereux avec une possibilit­é de trafic sur la voie publique. » ; « C’était pour moi… » ; « Vous ne prenez plus de méthadone à l’heure actuelle ? » ; « Non, c’est fini. »

LA LETTRE « ENFLAMMÉE » DU DOCTEUR

Un casier comporteme­nt 5 condamnati­ons et plusieurs peines d’emprisonne­ment entre 2009 et 2013. Dans ses réquisitio­ns, le procureur confirme des faits incontesta­bles et requière 6 mois ferme. La défense rappelle : « La première lettre du docteur était enflammée, mais la seconde était plus apaisée. Nous ne sommes pas poursuivis pour des faits de trafic… ». Il écope de 6 mois avec sursis et 140 heures de TIG.

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