Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
LAMAGISTÈRE 4 COMMERCES DÉTRUITS PAR LES FLAMMES
ECOLES PRIMAIRES
La rentrée se fera comme prévu, le lundi 26 avril, dans les écoles maternelles et élémentaires mais accompagnée d’un « protocole très strict » et de « tests salivaires renforcés », a expliqué Jean Castex. Dès la première semaine, le gouvernement en annonce 400 000, avec l'objectif d'atteindre 600 000 tests par semaine à la mi-mai. « Nous fermerons la classe dès qu'il y a un cas de contamination», a précisé Jean-michel Blanquer. Une mesure qui conduira « nécessairement» à de nombreuses fermetures mais pour le ministre de l'éducation nationale, « il est largement préférable d'avoir 1 % des classes de France qui ferment que d'avoir 100 % des écoles » fermées.
COLLEGES ET LYCÉES
Du neuf aussi pour les collégiens et les lycéens Collégiens et lycéens reprendront en présentiel, le 3 mai, après une semaine d'enseignement à distance, durant laquelle Jean-michel Blanquer a promis qu'il y aurait moins de problèmes de connexion. Pour eux aussi, la rentrée aura son lot de nouveautés.
Dans les quinze départements les plus touchés par la pandémie (le Tarn-etgaronne n'est pas concerné), les collégiens auront classe en demijauge, de même que l'ensemble des lycéens.
Le Premier ministre a aussi annoncé la commande de 64 millions d'autotests. Les personnels de l'éducation nationale en recevront deux par semaine, qu'ils pourront utiliser chez eux.
Quant aux lycéens âgés d'au moins 15 ans, ils en feront un par semaine. « La Haute autorité de santé se prononcera, en début de semaine prochaine, sur la possibilité de les proposer à des élèves plus jeunes », a ajouté Jean Castex.
BAC ET BTS
Les élèves de terminale n'y couperont pas ! Pour le bac, l'écrit de philosophie et le grand oral sont maintenus en présentiel. Quant aux étudiants de BTS, ils devront aussi passer leurs examens au sein de leurs établissements. Mais le ministre de l'éducation a voulu les rassurer : « Pour tenir compte des éventuels problèmes de préparation, il y aura une session de rattrapage par oraux, début juillet ».
QUEL CALENDRIER ?
Jean Castex a confirmé que les contraintes de déplacement dans la limite des 10 km seraient levées, à partir du 3 mai. Pour le reste, il est encore trop tôt pour s'avancer : commerces, activités culturelles, sportives et terrasses pourraient rouvrir « autour de la mi-mai » si la situation sanitaire le permet.
Car, si « nous y aspirons tous », cette réouverture «sera assortie de conditions particulières, le cas échéant territorialisées », a averti Jean Castex. Une approche territoire par territoire est une option envisagée pour l'allègement des restrictions. En tout cas, l'heure de la bamboche n'est pas encore revenue ! Le couvrefeu est maintenu « jusqu'à nouvel ordre »… «Nous verrons à la mi-mai, étape suivante, où en sera la situation épidémique », a précisé Jean Castex.
PAYS À RISQUES
En ce qui concerne les déplacements internationaux, tous les passagers en provenance de cinq pays touchés par des variants plus dangereux (Brésil, Chili, Argentine, Afrique du Sud et Inde) feront l'objet d'une quarantaine de dix jours. Au départ, il leur faudra présenter un test PCR de moins de 36 heures, et non plus de moins de 72 heures. À l'arrivée, ils seront de nouveau testés. Avant d'embarquer, ils devront aussi expliquer où ils feront leur quarantaine et présenter un justificatif.
DES MOTIFS D’ESPOIR
Selon le gouvernement, les restrictions mises en place depuis début avril commencent à porter leurs fruits. « Le pic de la troisième vague semble derrière nous », a affirmé le Premier ministre, bien que de nombreux scientifiques alertent sur la fragilité de la décrue.