Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Regard sur les rendements des actions françaises
Beaucoup d’actions cotées en Bourse de Paris offrent des rendements appréciables, bien supérieurs aux taux administrés (livrets, assurance vie), mais la contrepartie est le risque attaché aux placements boursiers. De plus, il ne faut pas oublier que les distributions peuvent être amenées à fluctuer en fonction des résultats ou d’évènements spéciaux ; cela a été le cas pour les banques lors de l’épidémie du coronavirus et qu’il leur a été demandé en mars 2020 de limiter leurs dividendes ; demande levée en septembre 2021. Il faut également faire attention à des rendements élevés qui peuvent être occasionnels. C’est la raison pour laquelle nous donnons des exemples de rentabilité pour des sociétés incluses dans le CAC 40, avec des gages basés sur une longue continuité de distributions : pourcentages : Axa 6.30, BNP 6.7, Crédit Agricole 9, Engie 9.40, Michelin 4.30, Orange 6.2, Sté Générale 7.7, Stellantis 9, Total énergies 5. On ne trouve donc aucune valeur de croissance comme celles du luxe qui offrent des queues de cerises en matière de rendement, ces sociétés ne pouvant augmenter leurs dividendes à hauteur de leurs valorisations boursières poussées à l’extrême. Ainsi, le rendement d’hermès est de 0.77% et ceux de L’oréal et de LVMH de 1.44 %. Le montant de la distribution attribué aux actionnaires est acté en Assemblée Générale et la moyenne des sociétés du CAC 40 leur redonne en moyenne 38 % des bénéfices. Terminons en indiquant que les montants des dividendes versés aux actionnaires sont imposés au titre du PFU (prélèvent forfaitaire unique) soit 30%.