Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
L’aéroclub Moissac Castelsarrasin a ouvert ses portes
Comme près de 600 aéroclubs partout en France, l’aéroclub Moissac Castelsarrasin (ACMC) organisait ses journées portes ouvertes à l’aérodrome de Gandalou pour l’opération nationale de journées portes ouvertes organisée par la Fédération française aéronautique (FFA). L’occasion pour l’association de faire découvrir ses appareils, mis à disposition de la trentaine de membres de L’ACMC, un avion Robin DR 400, un ULM Breezer P400 et un autogyre, bientôt rejoint par un second. « L’autogyre, c’est une autre façon de voler, des sensations différentes », avoue Francis Quintilla, secrétaire de L’ACMC. Ces journées portes ouvertes ont permis aussi de faire naître des vocations
parmi les plus jeunes visiteurs. « Il y a beaucoup de métiers dans le secteur de l’aviation, et les instances n’hésitent pas à soutenir les plus méritants. L’heure de vol en France est une des moins chères en Europe. Le Brevet d’initiation à l’aéronautique (BIA) est gratuit, et il permet d’obtenir des bourses pour ceux qui se dirigent vers le pilotage ensuite », précise Francis Brus. Un BIA dont les élèves profitaient samedi du vol d’initiation compris dans la formation, en compagnie d’alexandre Deldon, l’instructeur du club. Le début d’un rêve pour eux qui ont l’envie de voler chevillée au corps. « C’est l’envie de piloter qui m’a conduit au BIA », reconnaît Louka. « Je suis
venu là un peu par hasard, en accompagnant un ami qui a cette même passion pour les avions », admet Antoine, 15 ans, qui révise son examens sous les conseils avisés de son père, ancien pilote de ligne. « Malgré mon expérience, il y a toujours des choses à apprendre. Le vol à
vue est une vraie découverte pour moi », reconnaît ce dernier. « Je veux devenir pilote depuis longtemps. Le BIA, on me l’a conseillé pour entrer dans le monde aéronautique et bénéficier plus tard de bourses », explique Timeo, 14 ans.