Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
La stèle et le souvenir de JL Demeurs restaurés
Devant l’hôtel du Belvédère, les cendres de Jean-louis Demeurs ont été épandues en 1992 mais la stèle méritait une remise en état depuis de longues années. Et en présence du sous-préfet Arnaud Sorge, de Jean Benois, maire de Montagudet, de porte drapeaux et sous l’égide conjointe des anciens combattants avec Robert Delbés et du souvenir Français avec Laurent Robène, du maire de Moissac Romain Lopez, d’estelle Hemmami, et de nombreux représentants locaux d’anciens combattants, la cérémonie fut à la fois simple et empreinte de solennité et de souvenirs. Maximilien Reynès-dupleix accompagné de Mme et M. Veyres représentait le Parti Communiste Français. Laurent Robène a rappelé la génèse de ce monument et la participation du PCF a sa réfection. Robert Delbès, rappelait l’engagement de Jean-louis Demeurs au service des autres dès le début dans la résistance jusqu’à la Libération, fustigeant non sans humour les « patriotes vichystes » qui ont fait la chasse aux communistes, aux progressistes et aux francs-maçons
partout bien avant l’arrivée des nazis, saluant le courage et l’abnégation des soldats de l’ombre. Maximilien Reynèsdupleix donnait le sens de l’engagement de l’instituteur, de l’élu Demeurs au service de Moissac, de ses enfants aux côtés des maires Rigal et Nunzi. Puis il a rappelé les dangers du révisionnisme,
de la réécriture de l’histoire à des fins politiques. A l’heure où les tenants des thèses extrémistes s’expriment de nouveau au grand jour, il rappelait que Jeanlouis Demeurs et ses compagnons avait lutté, souvent au prix de leur vie pour les valeurs de la République. Le sous-préfet concluait en insistant sur le devoir de mémoire, le besoin de construire l’avenir en tenant compte du passé. Les gerbes déposées, le salut aux armes et une Marseillaise à capela ont conclu ce moment émouvant sur le causse lauzertin avant un échange autour d’un verre.