Le Petit Journal - du Tarn-et-Garonne
Une commémoration qui honore les maquisards
C’est toujours avec autant de plaisir que le président André Garrigues de l’amicale du Maquis de Lavit, dit Maquis des carottes, accueillait les élus en leurs grades et qualités, les nombreux porte-drapeaux et tous les participants à l’annuelle commémoration du Maquis de Castéra-bouzet. Cette assiduité dit-il, « honore tous ceux qui ont eu à prendre leur destin en main, mais aussi celui de la France, en juin 1944.
L’idée de s’engager dans la résistance à quelque niveau que ce soit, relevait certainement à l’époque de l’irresponsabilité, de la folie, ou que sais-je ? Le courage de nos combattants était pourtant sans limite...
Reconnaissons là les valeurs de ces hommes et de ces femmes, souvent encore des enfants, s’engager pour la liberté du pays, alors que notre Armée était désintégrée, nos soldats en haillons après la triste défaite de juin 1940 et la soumission du Gouvernement de Vichy…
Il en aura fallu du temps pour s’organiser, des morts, des blessés, des martyrisés, des déportés, des prisonniers, des otages, des pupilles, des déplacés STO … mais la France libre s’est organisée et elle a remporté le combat après maintes batailles de terrain et diplomatiques.
Nous pouvons être fiers au Castéra Bouzet, à Lavit, à Montech et partout dans le Département, d’avoir eu des gens de valeur, qui ont su faire le bon choix. Le choix déterminant
qui a conduit le pays à la paix. La Libération de la France est attribuée en majeure partie à la Résistance rassemblée au sein du CNR par Jean Moulin... Mais n’oublions pas les milliers femmes qui, au risque de leur vie, ont aidé les Maquis...»
Au monument aux morts, après le chant « Nuit et brouillard » de Jean Ferrat, le protocole de commémoration se déroulait avec 3 gerbes déposées des municipalités et de l’amicale.
Après les remerciements d’usage, tous étaient conviés à partager le verre de l’amitié dans la salle des fêtes.