Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées

Peintre, écrivain et ermite !

Félix Vallotton au Centre culturel d’Ancizan

- CB

Le 26 Août à 20h30 au Centre culturel d’Ancizan, conférence « Félix Vallotton entre sarcasme et volupté», par Pierre Fresnault Deruelle (Université Paris-I Panthéon-Sorbonne)Félix Vallotton (1864 -1925) est connu pour ses toiles et ses bois gravés.

Il fait partie du groupe des Nabis (Bonnard, Vuillard, Denis etc.) marqué par l’Ecole de Pont-Aven et je japonisme.

Il est également est l’un des piliers de la célèbre Revue Blanche dont Misia Natanson est l’égérie.

Hormis ses paysages, sa vision du monde oscille entre l’esthétisme et un certain réalisme pessimiste.

Le sarcasme, que tempèrent d’admirables formescoul­eurs, n’est, en effet, jamais n’est très loin. Quoi qu’il en soit, La Belle Epoque, chez Vallotton, nous apparaît sous un jour inoubliabl­e.

Une exploratio­n de l’oeuvre multiple de Félix Vallotton, peintre et écrivain suisse, qui, toute sa vie, se tint à l’écart du monde.Influencé par le peintre allemand Hans Holbein, Félix Vallotton (1865-1925) regarde les corps en clinicien, tenu par l’obligation de vérité héritée de son éducation protestant­e.

Graveur et illustrate­ur subversif, dessinateu­r prolifique, peintre de portraits, de nus, de scènes mythologiq­ues et de paysages, le peintre suisse est multiple. Fait rare, c’est aussi un homme de plume à qui l’on doit critiques d’art, essais, pièces de théâtre et romans. L’homme comme l’oeuvre sont complexes.

Pour les comprendre, Juliette Cazanave (auteure du très beau portrait intimiste Sandrine Bonnaire, actrice de sa vie) convie le spectateur à un délicat jeu de pistes, nourri d’images d’archives, des oeuvres et des écrits de l’artiste. À travers ses différents styles de l’artiste, deux indices émergent : l’obsession de l’eau et surtout sa distance au monde : “J’aurai été celui qui, de derrière une vitre, voit vivre et ne vit pas”, écrit-il alors âgé de 50 ans. Une force mystérieus­e qui le tenait hors de la vie mais nourrisait aussi sa créativité débordante.

Une créativité qui sut conquérir l’avant-garde parisienne et le monde entier.” J’aurai toute ma vie été celui qui de derrière la vitre voit vivre et ne vit pas”Organisée par l’Associatio­n AURA en partenaria­t avec le Centre culturel d’Ancizan. Libre Participat­ion. Plus d’infos au 05 62 40 75 20 ou sur auraanciza­n.fr

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