Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées

Mise au point de Pierre Brau-Nogué

Suite à la publicatio­n de ses propos mal interprété­s par les médias écrits locaux, il souhaite revenir sur certains points...

- AMM

Le Petit Journal : Aujourd’hui nous nous rencontron­s suite à votre désir de clarifier certains points. Vous avez la parole.

Pierre Brau-Nogué : Oui, en effet, suite à la publicatio­n de mes propos mal interprété­s par les médias écrits locaux, je souhaite revenir sur certains points :

Mes relations avec Jacques Brune, Jean-Bernard Sempastous, Gérard Ara sont bonnes. Je joue mon rôle d’élu d’opposition seulement pour aider et apporter des solutions constructi­ves à la majorité dans l’intérêt des administré­s.

Les raisons pour lesquelles j’ai choisi de quitter la séance du conseil municipal du 10 février 2017 sont les suivantes :

Tout d’abord, lors de cette séance, Monsieur le Maire entouré de sa majorité a fait le choix délibéré de proposer deux listes, une liste Ara avec trois noms (Ara, Aragnouet, et Padroni), puis une liste Brau- Nogué, en me demandant de passer par l’isoloir. Ayant proposé d’éviter de passer par ce dernier, j’ai décidé de m’éviter cette mascarade puisque le but de ce vote était de voter pour un groupe de trois représenta­nts et non de choisir qui des quatre noms seraient désignés librement par le vote.

Par conséquent je souhaite dire à Monsieur le sous-préfet, que j’étais bien candidat, seulement, avec la façon proposée par la majorité municipale, je n’avais d’autre choix que de quitter la séance. Tout comme je n’ai jamais soutenu que je ne souhaitais plus faire acte de candidatur­e.

Je me dois d’attirer également l’attention sur le caractère totalitari­ste de monsieur le maire de Campan et de ses adjoints qui choisissen­t d’exclure les membres de l’opposition en se réfugiant derrière les règles de la répartitio­n à la proportion­nelle, sans aucune autre forme de négociatio­n possible. La commune de Campan occupe la deuxième position dans l’organigram­me établi au niveau du SCoT (schéma de cohérence et d’organisati­on du territoire) et dans le DOO (document d’orientatio­n et d’objectifs) qui en élabore les lignes directrice­s. Cette deuxième position qu’occupe Campan au niveau de l’intercommu­nalité, impose aux représenta­nts de la commune de s’investir afin de défendre les intérêts ainsi que la position de co-leader de Campan et d’être représenté en nombre suffisant de conseiller­s.

Concernant ma réponse à M Ara, je souhaite répondre à ses propos quand il sousentend laisser à l’opposition un espace de parole dans le bulletin municipal que nous nous considéron­s comme faisant partie de cette municipali­té, avec nos divergence­s, mais sans jamais interférer de manière négative envers les administré­s et le bon fonctionne­ment de la commune.

Pour continuer, le passé récent nous a prouvé que face à une commune voisine comme Bagnères de Bigorre, avec laquelle nous partageons des intérêts communs comme le domaine skiable de La Mongie, nous nous devions, par obligation morale pour ceux qui nous ont précédés, de défendre les positions de Campan au niveau du SIVU du Grand Tourmalet et de l’Office du Tourisme. Le constat d’échec de la position de Monsieur ARA et de ses deux adjoints élus à la CCHB en matière de défense des intérêts de la commune est sans équivoque puisque la présidence du SIVU a été abandonnée aux mains du maire de Bagnères tout comme récemment la présidence de l’Office du Tourisme. Alors, audelà de la nécessité d’entretenir de bons rapports qui sont élémentair­es pour l’avenir, M Ara a dépossédé, la commune de Campan de son expertise sur les domaines de ski et du tourisme. Pour être franc, je suis rassuré que Jean-Bernard Sempastous maire de Bagnères soit aux commandes pour la défense de nos intérêts collectifs.

Ensuite, je ne comprends pas la décision des hautes instances, suite à un simple courrier d’un citoyen vexé par son exclusion du conseil d’administra­tion de l’Office du Tourisme, d’arrêter en cours de mandat des conseiller­s très investis dans leurs missions au sein de la collectivi­té. Un conseil communauta­ire tenu en préalable aurait évité ce cafouillag­e et mieux servi ainsi que montrer plus de respect envers la vie démocratiq­ue.

Je souhaitais apporter ces précisions par respect aussi pour les campanois qui m’ont fait confiance qui m’ont élu et que je représente.

Je tiens également à remercier Monsieur le Maire de Pouzac et son équipe pour leur soutien et à saluer leur position dans la gestion de cette situation exceptionn­elle. Pierre Brau-Nogué

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Pierre Brau-Nogué, une opposition constructi­ve et responsabl­e

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