Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées
Merci Jean-Christophe Cambadélis
Réponse à la Lettre de Jean-Christohe, Cambadelis 1er secrétaire du Parti Socilaiste
Ayant parrainé Emmanuel Macron en tant que maire d’une petite commune, Marsas, j’ai bien pris note de mon exclusion du PS.
D’une famille “sympathisante” socialiste depuis toujours, j’ai adhéré au PS au bout de 30 ans d’hésitations quand Nicolas Sarkozy remontait dangereusement dans les sondages quelques semaines avant l’élection présidentielle de 2012.
Je ne le regrette pas, mais à l’occasion de rencontres militantes, je me suis rendu compte des incompatibilités destructrices de cette « famille » politique. Chacun est détenteur d’une gauche qui est plus belle que celle de l’autre. C’est un orgueil et une constante de toute la gauche française, jusqu’à l’extrême. François Mitterrand disait que « pendant que la gauche se dispute, la droite chasse en meute». C’est encore le cas, ils se serrent les coudes autour d’un candidat indéfendable qui n’a pas encore perdu.
Ma gauche à moi, c’est celle qui peut battre la droite majoritaire dans notre pays, une gauche de gouvernement qui porte et défend les valeurs humanistes, solidaires et républicaines.
On peut apporter des critiques au mandat de F. Hollande, mais il a maintenu et sauvegardé le système de protection sociale français exemplaire dans la tourmente financière mondiale, où toutes les nations équivalentes ont mis en place des politiques d’austérité drastiques, laissant sur le bord du chemin des milliers d’êtres humains. Personne ne l’a défendu sur ce sujet, même pas vous, empêtrés dans vos chamailleries.
Pour moi, d’Emmanuel Macron à Nathalie Artaud, rien ne me fait peur à gauche, sauf la division.
Je vais continuer à me consacrer, sans me distraire, à la gestion de ma commune et à mon implication dans notre belle intercommunalité de la Haute Bigorre.
Je vous souhaite bon vent, sans moi, mais je pense que vous allez vous en remettre. Le Maire, Philippe Viau Mairie de Marsas