Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées
ABEILLES, L’HÉCATOMBE
Le taux de mortalité des ruches est inquiétant
Comme pour le reste de la biodiversité, les oiseaux et les insectes volants, le déclin de nos abeilles s’accélère.
ont répondu, soit 30% des personnes destinataires du questionnaire, un taux de réponse exceptionnel en pareille enquête. Le signe que notre filière est extrêmement préoccupée par cette situation.
Les détails des résultats ne font pas apparaître de différence selon la taille du cheptel : la mortalité hivernale a autant frappé les petits apiculteurs que les professionnels. En ce qui concerne les régions les plus touchées, la carte qui nous a été présentée ne permet de dégager aucune grande ligne. On évoque habituellement le taux de 30% de mortalité sur l’année en saison et en hiver, et avec ce seuil, pratiquer l’apiculture est déjà intenable...
Là, ce taux intervient sur 4 mois de l’année. Malgré cela, la récolte de miel 2018 en France s’élève entre 18 et 20 000 tonnes.
Ces chiffres pourraient indiquer que certaines miellées ont été très bonnes, mais ce n’est malheureusement pas le cas dans toutes les régions.” Pour Gilles Lanio, Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française : « comme pour le reste de la biodiversité, les oiseaux et les insectes volants, le déclin de nos abeilles s’accélère. Nous pressons les pouvoirs publics de sortir notre agriculture de sa dépendance aux pesticides.
Il faut saisir l’opportunité de la renégociation de la PAC pour réorienter notre modèle agricole ».