Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées
Bancs de la grotte : un sujet brûlant
Jean-Pierre Artiganave, ancien maire de Lourdes, assisté de Marie-Henriette Cabanne et Michel Rebollo ont tenu vendredi 15 février une conférence de presse.
Pour leur première conférence de presse de l’année, Jean-Pierre Artiganave a déclaré :« Il est toujours intéressant de lire les comptesrendus divers, d’écouter les audios, force est de dire une fois de plus que l’année 2019 sera marquée par un chaos administratif, un chaos verbal et un chaos politique que nous allons illustrer au cours de cette conférence de presse.
D’abord la convocation vraie-fausse ou fausse -vraie du conseil municipal qui devait se tenir le 15 février. Je qualifie cet épisode de pathétique. Nous avons évidemment toutes les photocopies (plusieurs dizaines voire plusieurs centaines de pages) de tous les éléments transmis. C’est édifiant et contradictoire par rapport à des propos que certains, Monsieur Abadie en particulier et Madame le Maire aussi, ont tenus depuis ce conseil municipal avorté. Nous y reviendrons.
Pauvre Madame Monticone qui semble s’être chargée elle-même de l’envoi électronique. Pourquoi minuit ? Pourquoi pas le vendredi ou le jeudi, ou le mercredi, que sais-je ? En tout cas c’est un fiasco qui témoigne, je le pense aussi, d’une grande solitude. Mais au-delà peut-être d’un amateurisme, quelqu’un qui n’est pas forcément habitué, puisque nous savons qu’elle n’a jamais fait ça…
Concernant le surclassement, déclassement démographique de la ville, sont entachés d’illégalités les recrutements du directeur ressources qui faisait fonction de D.G.S, du directeur général des services techniques, des deux directeurs généraux-adjoints, et du deuxième collaborateur de cabinet, tous intervenus sur les bases de la grille indiciaire en référence au déclassement démographique alors que celui-ci était devenu caduque en octobre 2014. Concernant le renouvellement de la commission d’appel d’offres, ainsi que la commission de délégation ser- vices publics la délibération du 19 novembre 2018 n’est pas régulière, elle est entachée d’irrégularité. Une fois la séance du conseil municipal passée, nous demanderons rendez-vous à Mr le Préfet, ou au Secrétaire général Nous mènerons cette action d’une manière collective dans l’entente de toute l’opposition municipale.
UNE PENSÉE POUR LES EMPLOYÉS ET DIRIGEANTS DE L’USINE TOUPNOT
On ne peut pas commencer l’année sans avoir une pensée pour eux. Cette entreprise est importante pour Lourdes, plus d’une centaine d’emplois, une entreprise émérite, Il faut que nous émettions des voeux pour que l’entreprise soit sauvée et continue sur des bons rails.
LES BANCS DE LA GROTTE :
Je voudrais vous dire très simplement, en notre nom, que nous laissons pour l’instant Monsieur Abadie à ses certitudes d’agent immobilier et Madame Bourdeu à ses balbutiements. Toute l’opposition a décidé de travailler ensemble. C’est un sujet hautement contentieux, hautement préoccupant pour beaucoup de Lourdaises et de Lourdais.Les bancs de la Grotte n’ont rien coûté à Lourdes depuis leur origine. Deux mois de délai de recours en ce qui concerne les délibérations. Nous avons bien écouté les propos de Monsieur Abadie et de Madame Bourdeu. C’est en particulier édifiant sur l’auto état ou l’auto analyse qu’ils font de l’état de la ville, sur les voiries, etc. Nous doutons que les Lourdais veuillent offrir à Madame Bourdeu les moyens d’une campagne électorale en vendant les bancs de la Grotte. Mais enfin, là comme toujours -la DSP sur le golf, eau et assainissement, DSP sur le Pic du Jer, etc. – pas de débat, pas de commission idoine. On nous a reproché beaucoup de choses. Nous, les commissions plénières, c’est-àdire sans public, sans presse, étaient tenues régulièrement quand la commune était face à ce type de problématique. Là, rien. Dieu merci, il y a une presse libre qui nous informe souvent des dates de conseil, de certaines questions, etc. Nous aurons, croyez-le, tout loisir pendant le futur conseil municipal car nous avons le respect des Lourdaises et des Lourdais en disant qu’il y a un ordre du jour et que sur cette question, sur ce que Madame Monticone nous a transmis électroniquement, il y a un million de choses à dire.”
AVENUE PEYRAMALE PROLONGÉE
Monsieur Abadie après avoir affiché non seulement des certitudes, des interventions depuis 2016 péremptoires, glorieuses mais faut dire aussi peut-être mensongères, s’il y a abandon de ce projet d’avenue Peyramale prolongée, il dit lui-même : avant avril 2020, nous ne saurons pas ce qu’il en ressort des études diverses à réaliser. Abandon ! Mais alors où est le million d’euros sur le DOB ? Ou alors où est le million d’euros budgété en 2018 ? A quoi a-t-il servi ? Où est-il passé ? ” Qu’elle entreprise a t’-elle été choisie ? Quid du Pont Pomès ? Il y a un nuage de tromperies et de mensonges qui nous amènent dans un mur. Réaliserons t-ils en quatre mois ce qui n’a pas été réalisé en 5 ans. »