Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées

Toupnot. Cofigeo revient sur ses engagement­s

Dix mois après le sinistre qui a détruit l’entreprise Toupnot, les salariés sont toujours dans l’impasse.

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Dix mois après le sinistre qui a détruit l’entreprise Toupnot, les salariés sont toujours dans l’impasse. Après plusieurs rencontres avec les élus du Départemen­t, de la Région et de l’Etat, qui il faut le souligner, ont fait des propositio­ns pour sauver l’entreprise Lourdaise, la situation est bloquée du fait des dirigeants du groupe Cofigeo qui laisse “pourrir” le conflit qui les oppose aux salariés et aux pouvoirs publics. Les 18 M€ d’indemnisat­ions des assurances devait servir à reconstrui­re le bâtiment et à la réembauche de 35 salariés sur 71. A ce jour, Cofigeo n’a aucune intention de faire quoi que ce soit, malgré les engagement­s pris devant la secrétaire d’Etat, Agnès Pannier-Runacher, ou auprès de Bruno Lemaire, Ministre de l’Economie et des finances. Le PDG du groupe a même présenté le 29 avril 2019 un plan d’investisse­ments pour construire un atelier de 3 500 m2 et un stockage de la même surface. Le Ministre a octroyé un “privilège” au groupe Cofigeo (Monopole sur certains marchés) en échange du maintien de l’emploi sur Lourdes car les chiffres du chômage dans cette ville étaient supérieurs aux chiffres nationaux. L’Etat doit s’engager fermement vis à vis de Cofigeo et l’obliger à trouver un repreneur. Samedi 12 novembre, une manifestat­ion importante partira de l’usine Toupnot pour rejoindre l’Hôtel de ville. Les salariés comptent sur la population et les élus pour faire pression sur les pouvoirs publics et maintenir l’activité qui, selon une étude, est parfaiteme­nt rentable. Enfin, le 12 novembre, une réunion plénière se tiendra à l’Hôtel de

Région à Toulouse en présence de Carole Delga, du préfet des Hautes-Pyrénées et des représenta­nts des salariés. Phlippe Combes, secrétaire CHSCT et José Navarro, UD CGT 65 présentaie­nt ce lundi la prochaine manifestat­ion avec un voeux “Nous espérons qu’il y aura beaucoup de monde.”

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Malgré les promesses, Cofigeo renie ses engagement­s

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