Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées

Airbus va supprimer 5000 postes en France

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15 000 postes sont cés chez Airbus, c’est la mière fois que l’avionneur connaît un plan de cette ampleur. Le précédent gramme de réduction fectifs d’ampleur, dénommé « Power 8 », portait sur 10 000 postes. C’était en 2007.

Airbus doit livrer 7 600 avions, soit neuf ans de vail, mais ces derniers n’ont pas été entièremen­t payés. Ils le seront au moment des livraisons. Seuls des acomptes ont été versés. En attendant, les firentrées nancières diminuent. En raison du confinemen­t, seuls quatorze appareils ont été livrés en avril 2020, contre 74 un an plus tôt. Cela engendre des blèmes de trésorerie. Dans ce contexte, il peut paraître logique de lavoirédui­re lure.

Il y a urgence car les compagnies sont en crises, elles vont tenter de décaler les commandes et cier les prix. Airbus anticipe aussi l’évolution de la demande d’avions. Elle va se replier dans les trois ans à venir car le marché péen du transport aérien, très émietté, n’est pas très rentable. On a beaucoup de petites nocompagni­es, tamment à bas coûts, en difficulté financière. On va assister à un mouvement de concentrat­ion leCoet vid-19 risque d’accélérer ce phénomène.

On peut donc s’attendre à des faillites, des cessions partielles de flottes. Ce mouvement pourrait être accentué par la structure du marché. Il faut savoir que 50% des avions vendus par Airbus et Boeing le sont à des loueurs de dulongue rée. Si des aécompagni­es riennes déposent le bilan, elles vont rendre apleurs pareils aux loueurs. Et ces derniers vont réduire leurs achats d’avions.

Les politiques rapellent que l’État soutient nautique à hauteur de quinze milliards. Dans ce contexte, est-il légitime de supprimer des postes ? Le soucis c’est qu’Airbus ne va pas directemen­t toucher des aides au titre de ce plan, à l’exception du chômage partiel.

Toutefois il reste des aides indirectes à travers le prêt garanti à Air France, par exemple. le soutienfiM­ais nancier direct est plutôt à destinatio­n des tants. Par ailleurs, l’État français est actionnair­e d’Airbus à hauteur de 11 % et l’on peut tout de même penser que le ment soit en discusétro­ite sion avec l’avionneur pour limiter les réductions fectifs.

Désormais il faudra dre l’arrivée du vaccin pour voir Airbus retrouver son niveau d’activité d’avant Covid. Un à lanorretou­r male du trafic aérien n’est pas attendu avant 2023. Mais pour terminer sur une note positive, rappelons qu’on peut desinespér­er vestisseme­nts en direction d’un transport aérien plus propre. Cela recréera des emplois.

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