Le Petit Journal - L’hebdo des Hautes-Pyrénées
La fête du chant et du conte pyrénéen
Ibos est devenue, pour 3 jours, la capitale de la chanson et du conte pyrénéen. Dès qu’on entre dans le village d’Ibos, de belles guirlandes de couleur jaune aux fenêtres, aux portails, aux rondspoints sur la Collégiale d’Ibos à la mairie, accueillent les participants et le public.
Un riche programme : Eth Dia deth mainats, la journée des enfants, le soir un bal gascon, le vendredi. Le samedi, un après-midi des enfants, et une cantera. Le dimanche, la Missa en gascon à la Collégiale, puis vespada de Hestejada, l’après-midi de la Hesteyade.
L’accueil des groupes est assuré par les organisateurs de la Hesteyade, un accueil chaleureux et joyeux. Un excellent menu avant de monter sur scène. Et pourquoi pas se mettre à chanter de suite entre les mets, histoire de se chauffer les voix et surtout de pratiquer ce qu’on aime le plus : le chant pyrénéen.
Nous rencontrons la Reine du Félibrige, Adeline Bascaules, et sa maman, la Présidente des Pastourelles de Campan et présidente de la Mainte
nance Gasconha-NautLengadoc.
Adeline est l’invitée d’honneur et elle va ouvrir la Hesteyade par un joli discours.
C’est le moment où M. Carrassus, le Président de la Hesteyade, invite d’abord les Maynats, puis les élus à chanter. Denis Fegne, le maire d’Ibos, dans son allocution, s’est dit heureux d’accueillir tout ce monde et a remercié les participants. C’est le tour de la belle Adeline Bascaules, la Reine du Félibrige, de tenir son discours très apprécié et applaudi.
La Haute Bigorre a été très bien représentée avec la Chorale du Clair Vallon, seule chorale de Bagnèresde-Bigorre, la Chorale des Amis de Filadelfa de Yarda de Gerde et les Eths Olaters d’Ordizan. Dès qu’un groupe terminait de chanter, le suivant lui ramenait un cadeau. Des contes drôles venaient rajouter la touche d’humour et de sagesse propre à la langue d’oc ! Fondée en 1978 par Denis Pécassou, la Hesteyade est devenue un événement de référence et sa renommée dépasse les Hautes Pyrénées.