Racontée par Maitre Jean-François Fourcade dit Coudache

La Peine de Mort depuis l’antiquité à1981 date de son abolition en France

En effet, selon la loi applicable, un citoyen romain ne pouvait être condamné à mort que s’il commettait un acte de trahison ou encore un parricide. Dans tous les cas, un citoyen romain ne pouvait jamais être crucifié. La loi romaine écrite prévoyait un échantillon précis des peines encourues en fonction des délits et des crimes commis. Les peines les plus courantes étaient les amendes. Hormis la peine de mort, les pires formes de châtiments étaient l’infamie pour le vol, l’interdiction absolue d’accéder au feu et à l’eau, le bannissement de la société romaine, ce qui signifie qu’un citoyen romain perdait tous ses privilèges et tous ses biens. Dans certains cas, il pouvait être réduit à l’état d’esclavage, voire être mis à mort, mais uniquement pour un crime de trahison et ou un parricide, comme évoqué plus haut. La peine du bannissement était habituellement prononcée pour les crimes de faux

témoignage et de contrefaçon de la monnaie de l’empereur. En ce qui concerne le vol qui, comme sous tous les régimes était fréquent chez les Romains, la punition la plus commune pour le citoyen était une peine pécuniaire. Le condamné était alors tenu de payer des dommages et des intérêts très supérieurs à la valeur de l’objet volé, dans un but de dissuasion et afin d’éviter toute récidive. En cas de vols multiples et répétés, la peine pouvait être la flagellation, l’esclavage et exceptionnellement la peine de mort. S’agissant de la

peine capitale, il existait différentes façons de l’infliger ; celles-ci dépendaient du crime commis. Ainsi, sous le règne du dictateur Néron, la punition pour trahison

était de mettre à nu le criminel et de le fouetter à mort. Le mode d’exécution le plus atroce était réservé aux criminels condamnés pour parricide. Le condamné était jeté dans une rivière (le cuellus). (a suivre)

- Crédits : AMM Des châtiments divers et variés...