Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
Huit nouvelles communes bientôt équipées
Ce mercredi, (27 juin NDLR) le Gouvernement faisait un point d’étape sur l’état d’avancement de la couverture numérique du territoire national. Il en ressort plusieurs bonnes nouvelles pour le Lot-et-Garonne, qui compte encore des zones blanches dans le domaine de la téléphonie mobile. Ainsi, les 8 communes encore mal desservies - à savoir Sauméjan, Bajamont, Beauville, Cours, Engayrac, Grayssas, Montaut et Madaillan - seront dotées de pylônes de téléphonie mobiles dans les deux années à venir.
La résorption de la fracture numérique - Internet et téléphonie mobile - étant l’une de ses priorités, le Conseil départemental de Lot-et-Garonne met tout en oeuvre pour déployer de nouveaux équipements et ainsi répondre aux légitimes attentes de la population dans ce domaine. Le Lot-et-Garonne est d’ailleurs l’un des premiers Départements en France à s’être engagé pour assurer la maîtrise d’ouvrage de l’installation de pylônes de téléphonie mobile et ainsi accélérer le déploiement. Aujourd’hui, il a d’ailleurs déjà atteint les objectifs gouvernementaux, qui fixaient à 2020 la couverture haut débit pour l’accès à Internet sur tout le territoire national et la généralisation d’une couverture mobile de qualité pour tous.
Le Département de Lot-etGaronne a ainsi, en début d’année, financé et installé, trois pylônes de téléphonie mobile permettant de couvrir les territoires des communes de Hautefage-LaTour, Auradou, Massels, Frespech et Thézac.
Prochainement, ce sont donc 8 nouvelles communes qui seront couvertes, au titre du programme « zones blanches - centres-bourgs ». Il s’agit des communes de Sauméjan, Bajamont, Beauville, Cours, Engayrac, Grayssas, Montaut et Madaillan. Avec une différence de taille puisque le déploiement des infrastructures est désormais à la charge des opérateurs privés, et non plus du Département.
Pour Pierre Camani, la satisfaction
est réelle, car elle permet de gommer les inégalités : « Alors sénateur, j’ai activement participé à l’élaboration du projet de loi pour une République numérique, afin d’accompagner et de réguler les évolutions dans ce domaine. J’avais d’ailleurs proposé et défendu des amendements majeurs permettant de lutter contre la fracture numérique dont souffrent nos territoires ruraux. Cette mobilisation porte ses fruits ! Le Département continuera à accompagner les communes éligibles à ce dispositif afin d’apporter une ingénierie technique et d’accélérer le déploiement ».