Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
Les finances de la ville 2008-2018
algré le contexte difficile que connaissent les collectivités, la situation de Nérac est saine. Mais les bons résultats d’aujourd’hui n’ont été obtenus qu’au prix d’efforts de gestion sans précédent : maîtrise stricte des dépenses de fonctionnement, maîtrise stricte de l’emprunt, économies d’énergie partout où cela était possible... Cette rigueur nous a permis de maintenir un niveau d’investissement satisfaisant, même si nous aimerions aller beaucoup plus loin.
Durant 10 ans nous avons utilisé à plein les marges financières que nous avons dégagées sans hypothéquer l’avenir : durant le second mandat (2014-2020) nous aurons diminué le stock d’emprunts de 1,2 millions d’euros.
Ces résultats ont été obtenus avec des taux d’imposition communaux qui n’ont pas augmenté depuis 2007 ! Malheureusement, la stabilité fiscale à Nérac n’a pas compensé les hausses fiscales inévitables d’Albret Communauté et du Département en 2017. Aujourd’hui, le principal « problème » de la Ville de Nérac, ce sont les charges de centralité. Nérac finance seule une série d’équipements qui profitent à tout le territoire : la piscine couverte, les complexes sportifs, l’Espace d’Albret, le Centre Samazeuilh. Or il est très difficile de faire évoluer cette situation, car elle est très confortable pour les communes voisines qui bénéficient de ces services sans les financer. Par exemple, nous nous sommes aperçus que dans les associations Néracaises, qui bénéficient des équipements et des subventions de la ville, il y a en moyenne 55% de Néracais et 45% d’habitants des communes alentour.