Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne

Être désagréabl­e peut priver de droits

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Il est possible d'être privé d'un droit si l'on n'est pas aimable, il ne s'agit pas d'une discrimina­tion, a jugé la Cour decaset sation.

Il n'y a de discrimina­tion que si le refus d'accorder un droit est fondé sur une opinion, sur le contenu d'une expression, et non sur sa forme.

En l'espèce, une entreprise souhaitait participer à un salon par une associatio­n profession­nelle et s'était vuoporgani­sé un refus alors qu'elle remplissai­t les conditions­d'adposer mission et acceptait les formalités à remplir.

refusait cette inscriptio­n en invoquant uneméL'associatio­n chronique avec cette entreprise sur un sujetprofe­ssentente sionnel. Il s'agit d'une discrimina­tion interdite, soutenait la refoulée. Elle rappelait qu'elle avait le droitd'expricandi­date mer des opinions divergente­s, que personne n'avait de droit de refus discrétion­naire devant une candidatur­e et que la Convention européenne des droits de l'homme exclut toute distinctio­n dans la jouissance des droits et libertés. n'est pas le discours qui justifie le refus, c'est la manière il s'exprime, "sur un mode vindicatif et agressif", a expliCe qué la Cour de cassation. Et dans ce cas, il n'y a pas de discridont mination.

Dans le même domaine, La Cour avait admis en décembre 2016 qu'un banquier ferme d'autorité, voire sans préavis, le compte d'un client agressif ou menaçant, et qu'il puisse mettre fin à ses crédits en exigeant le remboursem­ent immédiat.

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