Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
Je signe : ça va forcément marcher ici !
Entre l’arrivée du Père Noël, l’ouverture de la patinoire, du village des Artisans d’Art du Lot-et-Garonne et l’inauguration du boulevard Carnot, les Agenais ne savaient plus trop où donner de la tête le weekend dernier!
Samedi, c’était le grand jour pour les enfants. Probablement presque aussi important que le matin de Noël lorsqu’ils découvriront, au pied du sapin ou de la cheminée, les présents apportés par le vieil homme à la barbe blanche. A 16 heures tapantes, le père Noël entrait en gare, accompagné par deux lutins, chargés de distribuer aux enfants des friandises chocolatées. Tous se bousculaient pou grimper sur ses genoux et partager un selfie avec l’homme le plus célèbre de la planète ! Pendant ce temps, place de la Cathédrale, les rois de la glisse s’appropriaient la patinoire, celle-là même qui accueillait, en décembre 2013, Lucky Luke, d’Artagnan et le parrain alias Philippe Candeloro. Les petits chalets en bois ont retrouvé leurs emplacements respectifs pour offrir vin et chocolat chaud aux passants tandis que le chapiteau des métiers d’Art abrite en son sein 32 artisans : bijoux, vannerie, verre soufflé, maroquinerie, créations végétales céramique, tannerie, poterie, sculpture, patchwork, tapisserie-décoration, luminaire en dentelle de papier, rempaillage-cannage, ébénisterie... 200 m2 accueillent de nouveaux exposants comme Arnaud Messi (bois tourné), Laure Mutin (mosaïque) ou Bobo Salvat (sculpture humouristique). Felicien Lepidi nous revient avec une faïence différente et Irène Gourrier – qui assure aussi la présidence d’Artisans 47 - expose des céramiques dans des tons de gris au lieu du rouge de l’an passé ! Tchou... Tchou... Montez à bord du petit train de Noël, place du Pin ou profitez d’une balade en calèche ou à poneys ! Tout est permis !
UN SOUFFLE DE MÉTAMORPHOSE
Le Boulevard Carnot s’est refait une beauté, plusieurs mois durant, mais le résultat réjouit à la fois Municipalité et commerçants. « Vous avez fait preuve de patience et de gentillesse » s’est ému Jean Dionis, maire de la Ville, lors de la soirée organisée, vendredi dernier, au café de la Poste, désormais tenu par Brigitte et Michaël Léger, originaires de Picardie. « Ce n’est pas parce qu ‘un projet est public, qu’il doit être en retard. On est à l’heure et au budget ! Le boulevard va revivre. Je suis très confiant. Je signe : ça va marcher ici ! Commercialement, j’y crois
beaucoup !» s’enthousiasme le maire. Reste à gérer l’ancien cinéma Carnot et c’est Clémence Brandolin-Robert qui va s’atteler à la tâche ! « Vous avez deux rendez-vous à ne pas manquer, annonce
le maire : la floraison des pyrrhus au printemps et le rougissement des feuilles fin novembre ! » Un petit film monté par Inigo Brothers et présentant l’évolution des travaux du boulevard Carnot a été offert à la Municipalité par ceux qui ont oeuvré pour redonner au boulevard Carnot ses lettres de noblesse.
UN FINAL EN APOTHÉOSE
Des convives jaunes un peu bruyants se sont mêlés aux festivités et ont couvert le discours inaugural du maire mais les nuages de protestations se sont vite dissipés lorsque le ciel s’est brusquement assombri pour céder la place à la magie. Celle de Christian Salès, concepteur de « MétamorphoseS », un spectacle son et lumière plongeant dans l’histoire de la cité des Nitiobroges à la construction de la Tour Victor Hugo, en passant par la mise en service de la gare en 1856 et les bouleversements haussmanniens qui allaient en découler, une féerie d’images, de musiques et de sons, narrée par Ducos du Hauron, inventeur de la première photographie couleur qui n ‘était autre qu’une vue... d’Agen !
Ce voyage spectaculaire ne donnait qu’une envie : celle de se projeter dans le temps pour revivre les moments forts de notre histoire du moins, les plus réjouissants ! Une nouvelle page de notre livre urbain vient d’être feuilletée mais l’histoire se poursuit... avec les aménagements des rues Voltaire, Moncorny, de la place du Poids de la Ville (début 2019), de la Section Victor Hugo- boulevard de la Liberté (début mai 2019) et de la rue Commune de Paris (printemps 2019)... telle une chrysalide, la ville se métamorphose et déploie ses ailes futuristes pour un mieuxêtre urbain, en adéquation avec les enjeux 2030.