Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
Sylvia Pinel retourne au PRG
L’ancienne présidente du Parti radical de gauche (PRG) Sylvia Pinel a affirmé la semaine dernière qu’elle retournait dans sa formation d’origine, avec selon elle la "grande majorité des anciens radicaux de gauche", après la tentative de fusion avortée du PRG et des radicaux valoisiens.
Elle aurait claqué la porte, parce qu’il est hors de question pour elle de rejoindre la liste de La République en Marche aux Européennes. Ses adversaires racontent qu’elle est partie avec cinq personnes seulement, après une décision du bureau exécutif, qui consistait en un déjeuner au restaurant.
Le site France 3 invoque d’autres raisons au divorce. Des questions d’argent et les rivalités autour du « Trésor de guerre » du PRG à savoir le financement électoral. Un financement public qui dépasse le million d’euros. Des tentatives d’OPA des « Valoisiens » sur les fédérations départementales ex-PRG sont également évoquées.
Une autre version circule, beaucoup moins favorable au PRG. Un parlementaire radical estime que la désunion est liée à une simple question de place. Les Valoisiens ont tendu la main à Macron. Ils obtiendront royalement une ou deux places et évidemment Sylvia Pinel et Guillaume ont compris qu’ils ne récupéreront pas grand-chose.
Au MRSL, les défetion de Sylvia Pinel, Patrick Mottard et d’autres radicaux de gauche ne signent pas, pour autant, la mort prématurée de leur mouvement.
Pour eux, la fusion des rad’actualité. dicaux reste Seule une partie des Radidécidé caux de gauche a d’y renoncer et d’autres veuent continuer, à l’instar de l’anradical cien ministre de gauche, Jacques Mézard.
Un congrès national aura d’ailleurs lieu le 9 mars pour élir la nouvelle direction «sur les valeurs radicales que sont la liberté, la laïcité et l’Europe».
Il est vraisemblable d’une nouvelle direction MRSL va être également installée en région Occitanie avec notamment Didier Codorniou, maire de Gruissan, Edouard Rocher, maire de Coursan, et la sénatrice toulousaine Françoise Laborde.