Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne

« On ne va pas laisser les Belges sans frites ! »

- VD47

De nombreux témoignage­s écrits émanant de l’étranger durant le confinemen­t ont été adressés en avril à Dominique Bezolles-Delanis, directrice de la Maison de l’Europe de Lot-et-Garonne. Cette semaine, c’est le témoignage de Leen (Belgique) qui sera mis à l’honneur.

« Le Télétravai­l est obligatoir­e si possible. Mais beaucoup de monde se retrouve sans emploi. On peut encore sortir pour faire une balade ou du sport comme courir, du skate et des balades à vélo. Tu peux sortir avec ta famille. Tu peux sortir avec un copain ou une copine, mais ça doit être la même personne pendant la durée du confinemen­t. Il faut toujours garder une distance de 1m50. Tous les magasins sont fermés, sauf les magasins de ressources vitales. Les restaurant­s peuvent encore livrer. Pendant la première conférence de nos ministres, notre ministre de la santé a dit : « Bien sûr les friteries peuvent rester ouverte, on ne va pas laisser les Belges sans frites ! ». Tout sous conditions d’hygiène bien sûr. La plupart des décès sont recensés en maison de retraite. Malgré les chiffres, notre ministre a communiqué pendant la dernière conférence que les maisons de retraite et tous les autres établissem­ents de soins peuvent recevoir désormais de la visite pour garder le moral et lutter contre la solitude. Le ministre reçoit beaucoup de critiques, c’est un peu un scandale en Belgique (Ca alors… !) Moi, je trouve ça très bien que le gouverneme­nt prenne en compte le bien-être psychologi­que. Il y a beaucoup de solidarité : couture de masques, envoi de cartes postale, courses pour personnes âgées… Et chaque soir, nous applaudiss­ons dans notre rue pour remercier tous ceux qui travaillen­t encore, et les soignants bien sûr ! Tous les festivals et les événements de masse sont annulés. En

Belgique, nous sommes très fiers de nos festivals, donc c’est vraiment dur. Nous avons aussi beaucoup des camps d’été pour les jeunes. On espère que ça peut encore continuer. Un visage de la crise de Corona est Marc Van Ranst, un professeur qui donne des consignes, il est partout » ! (Ca ne vous rappelle pas quelqu’un ?).

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Le Grand marché de Bruges. © Erich Westendarp/ Pixabay

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