Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
Les navigateurs d’eau douce, impatients
Pendant la période de confinement, les travaux de réhabilitation de l’écluse ont commencé. La présidente du conseil départemental s’est rendue sur le chantier. Elle a été accueillie par Daniel Borie, maire de Saint-Vite et conseiller départemental du Fumélois.
Elle a pu constater que les entreprises respectaient les consignes sanitaires en lien avec le covid 19. Il est important de soutenir la commande publique et ces travaux en sont l’illustration. Ces huit mois de chantier permettront de réhabiliter l’écluse historique. Ainsi les plaisanciers naviguant sur le Lot pourront franchir les 2,4m de hauteur de chute. Le but de remettre en navigation le Lot est important. Le Lot-et-Garonne s’inscrit dans le slow tourisme n’ayant pas de littoral pour accueillir les vacanciers. Une fois le barrage de Saint-Vite franchi, il restera celui de Fumel et les navigateurs d’eau douce auront alors 122 km de voies fluviales à utiliser pour leur plaisir.
Le chantier le chantier écluse a consisté à réaliser une digue en amont et une digue en aval de l’écluse permettant de mettre l’ensemble du site hors d’eau pour y poursuivre les travaux prévus; le chantier moulin a commencé par une visite sur place du service archéo régional suivie par une opération de dépollution amiante et plomb avant l’intervention de l’entreprise en charge de la démolition et de l’évacuation des matériaux. Le moulin a été démoli. Une nouvelle centrale hydroélectrique sous maîtrise d’ouvrage privée (les propriétaires) est menée simultanément avec le chantier de réhabilitation de l’écluse sous maîtrise d’ouvrage publique (le conseil départemental); les deux chantiers ont démarré à la mi-avril
Au bout de 6 semaines Au niveau de l’écluse, la centrale électrique est entièrement démontée, l’écluse est donc libérée, la 2ème phase de travaux pourra débuter très prochainement
Au niveau du moulin, la déconstruction atteint les soubassements des 12/13è siècle qui abritent les chambres d’eau. Le service archéologique doit à nouveau intervenir pour effectuer des prélèvements; la centrale électrique attenante est démolie, les gravats restent à enlever ; la démolition doit se poursuivre jusqu’au lit de la rivière qui doit être dérocté et recalibré pour obtenir le débit d’eau souhaité pour le fonctionnement de la future centrale
On avait parlé d’un éventuel musée
Tour le matériel de minoterie contenu dans l’ancien moulin a été démonté par une entreprise locale et entreposé dans un site de stockage appartenant à la communauté de communes Fumel Vallée du Lot Cette opération a été achevée avant l’ouverture du chantier de démolition. L’association PHP (Pays, Histoire, Patrimoines) va gérer ces matériels en attendant que la Communauté
de communes prenne une décision concernant la réalisation d’un futur musée industriel sur le site de l’ancienne usine métallurgique de Fumel et sur la possible intégration - dans ce musée - d’une section activités des moulins dans la Vallée du Lot et les vallées affluentes. La minoterie pourrait en être une composante
A ce stade l’idée d’un musée issu des restes du moulin de St Vite n’est qu’une proposition associative non encore reprise formellement par la collectivité territoriale.