Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
« Je ne regrette rien » !
La liste du canton Agen 2 menée par le binôme Nathalie Gambart et Bertrand Girardi ainsi que les suppléants Dominique Paillex et Fabien Alibert a laissé comme un goût amer dans la famille politique dont faisait partie Bertrand Girardi. La majorité municipale ne décolère pas, ce qui génère une source d’incompréhension chez l’ancien conseiller municipal. LEPJ 47 : Qu’est-ce qui vous a motivé à vous présenter sur le canton d’Agen-2 ?
B.G. : Je m’étais déjà présenté sur ce canton. J’y ai pris goût et je voulais y revenir.
LEPJ 47 : Que s’est-il réellement passé ?
B.G. : Nathalie Gambart, je l’ai rencontré et cela a tout de suite matché entre nous, bien avant de rece- voir les premiers appels de pression, jeudi de la semaine dernière. J’ai reçu un SMS de Jean Dionis le dimanche qui m’avertissait que si je me présentais, je perdais ma délégation puis un sms du directeur de cabinet, de Clémence Brandolin-Robert et Thomas Zamboni mais j’avais déjà trouvé des suppléants et quand l’eau est puisée, il faut la boire ! J’avais éventé ma candidature dans la presse et je ne pouvais plus faire machine arrière.
LEPJ 47 : Après votre éviction, quels sentiments vous animent aujourd’hui ?
B.G. : Je suis peut-être tout feu tout flamme, mais ce qui me déplaît, ce sont les changements de chemise au mépris des gens de conviction. Je ne regrette rien. Je suis très motivé. Pour faire de grandes choses, il faut parfois prendre des risques !
« ON SE SENT FORT ET TRÈS SOUDÉ » !
LEPJ 47 : Comment vous sentez-vous à un peu plus d’un mois des élections ?
N.G. : Je suis très sereine. LEPJ 47 : Qu’est-ce qui vous anime ?
N.G. : J’ai des convictions très citoyennes. Je suis là pour des valeurs. Nous n’avons aucun enjeu, aucune ambition. Nous sommes là pour défendre les intérêts propres des citoyens.
LEPJ 47 : Que pensezvous de l’éviction de Bertrand Girardi ?
N.G. : Je trouve cette démarche antidémocratique mais je ne connais pas monsieur Dionis.
LEPJ 47 : Comment vivez-vous ces élections ?
N.G. : On se sent fort et très soudé. Nous vivons une très belle aventure humaine. Nous sommes transportés et avons tout un groupe derrière nous, un élan de solidarité qui fait chaud au coeur !