Sur les rails du passé

deux trains de jour reliant les deux métropoles, explique

Il avait effectué le parcours de Bordeaux à Montauban à bord de la locomotive à vapeur Pacific 231 G 285. Un arrêt était programmé en gare d’Agen entre 11 h32 et 11h39, afin de permettre le ravitaillement en eau de la machine, ce qui avait permis à mon père de descendre pour prendre une photo donnant une vue d’ensemble de la gare. Le 11 septembre, il rentrait de Toulouse à Paris en passant par Agen, Périgueux, Brive et Limoges. Il a immortalisé sous la marquise de la gare l’autorail de type X 2800 qui le ramènera vers la capitale. Ces engins ont assuré pendant plus d’un demisiècle jusqu’au début des années 2000 les services omnibus et express les plus difficiles sur les lignes régionales du Massif-Central et du Jura. Le 9 mai 1968, mon père est de retour à Agen. Il emprunta la ligne aujourd’hui fermée au trafic voyageurs menant à Auch, à bord d’un autorail de type X 5500, surmonté d’un curieux kiosque abritant la cabine de conduite. A cette époque, Agen possédait un dépôt auquel était affecté ce matériel réputé inconfortable et sillonnant toutes les petites lignes secondaires de la région, notamment vers Cahors et Capdenac ».

Autorails X 5 500 et X 2 800, trains 3 823 pour Auch et 3073 pour Toulouse. © Jacques Bazin

Autorail X 2800, train 1 658, en partance pour Périgueux. © Jacques Bazin