Le Petit Journal - L'hebdo du Lot-et-Garonne
Achat de contrefaçon, tous complices
Acheter un sac, une robe, un polo de sport ou encore une montre ressemblant à s’y méprendre à une marque de luxe, le tout à prix cassé, c’est forcément très tentant ! Et à l’ère du web, il est aujourd’hui bien plus simple de se procurer ces articles contrefaits depuis son salon, plutôt que de les acheter dans la rue. En effet, les vendeurs à la sauvette ne représentent plus que 20 % des canaux d’exposition selon une récente étude réalisée par UFC-Que Choisir. Tout le reste se déroule en ligne via des marketplaces, des sites internet, des plateformes de ventes entre particuliers et bien sûr les réseaux sociaux. Les jeunes sont d’ailleurs les premiers à mordre à l’hameçon, d’après un sondage de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (Euipo). Ainsi, 52 % des Européens (59 % en France) de 15 à 24 ans ont acheté un produit contrefait en 2022 ! Or, seuls 15 % des sondés affirment qu’il s’agissait d’un accident, qu’ils ne savaient pas que l’article était faux, tandis que 37 % (29 % dans l’Hexagone) avouent avoir agi en toute connaissance de cause…
Gare aux risques